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Helvet.swiss - W Verbier – Inégalable

W Verbier

On les trouve le plus souvent en ville. Lancés il y a deux décennies à New York, les hôtels W ont imprimé leur marque glamour et branchée à l’échelle mondiale, pour finalement s’implanter jusqu’en bord de mer et… en montagne. À Verbier, précisément, juste au pied des pistes, dans un ensemble de quatre gros chalets cossus. Pourquoi ici? Parce que la station et la marque partagent la même énergie, le même esprit trendy, la même clientèle jeune et festive.W comme Wow. Le 5-étoiles plonge d’emblée ses clients dans une atmosphère funky en décalage avec celle de toutes les grandes chaînes hôtelières. On ne parle d’ailleurs pas de lobby ici, mais de «living room». On n’y passe pas, on y vit et on y trinque aux beats des DJs dans un décor hypertendance semé de coussins, entre un cerf vert et un lapin rose. Le wow factor, comme disent les Anglo-saxons, se propage jusque dans les 123 chambres et suites, au grand confort électrisé par cheminée vitrée encastrée, parois ou alcôves capitonnées au rouge diabolique, luminaires glaçons en pendeloques et tabourets-troncs.W comme What a vieW ! À chacun son balcon discutant avec les Grands Combins.W comme Whatever Whenever, le slogan du service de conciergerie. Ici, chaque désir est un ordre. Le personnel, pléthorique, est à la fois extrêmement bien formé et à l’écoute permanente. N’est pas employé du W qui veut : un journal bostonien écrivait, récemment, qu’il est plus facile d’entrer à Harvard que de décrocher un job au W! W comme Wet. Les W ne manquent jamais de piscine. Celle de Verbier, aux courbes gracieuses rappelant les traces des skieurs dans la poudreuse, joue les passe-muraille, mi-intérieure mi-extérieure — froid et chaud séparés par d’immenses baies vitrées. Le AWay© Spa attenant, étendu sur… 800 m2, comprend Jacuzzi, sauna et hammam, espace de relaxation et salles de soins (La Prairie et Phyto5). Au menu: massages détox, traitements holistiques, chromothérapie. Et encore: fitness, salle de yoga et pilate. Un creux? Des pommes sont à disposition, mais on peut aussi piocher sur une carte gourmande salé-sucré.On picore aussi au Off piste, l’adresse de référence de l’après-ski, au Carve sushi bar, ou au Eat-Hola, un bar à tapas chic et choc griffé Sergi Arola — la star catalane. Puis on s’attable au W Kitchen sur fond de mur de bouteilles illuminé et sous des nuages de lampadaires en cuivre. Dans l’assiette: une délicieuse cuisine suisse réinventée. www.wverbier.com

Claude Hervé-Bazin 2018-12-27 07:00:38
Helvet.swiss - Le Glacier Express – Légendaire

Le Glacier Express

Le Glacier Express est le plus lent des express, dit le slogan. Tant mieux. Le train épouse les vallées en grands virages, grimpe sur leurs flancs à travers les hauts sapins, caracole vers les cols, voyage doucement sur l’alpage, s’insinue dans les gorges, surplombe des torrents aux eaux glacées et limpides, passe une multitude de villages endormis — certains comme figés dans le temps. En chemin : 91 tunnels et 291 ponts (un par kilomètre en moyenne !), petits et grands. Aucun doute : le Glacier Express n’est pas le train de tous les jours.St. Moritz, 9h15. La gare ne manque pas de panorama : face à elle, le lac de St. Moritz, bleu acier, tend son long miroir sans teint aux montagnes de la Haute Engadine. Très vite, les forêts de mélèzes et le sommet dénudé du Muottas Muragl (2’453 m), belvédère de la station, se découpent sur la droite, à travers les baies panoramiques. Mais déjà le train quitte la vallée de l’Inn pour plonger vers celle de l’Albula : un trajet fabuleux, déroulé dans l’engouement de la Belle Époque pour le chemin de fer, à grand renfort de ponts (55) et de tunnels (39). L’itinéraire atteint 7° de pente et s’offre même le luxe, pour avaler les déclivités, de s’enrouler quatre fois sur lui-même dans des tunnels hélicoïdaux ! Plus avant, passé Filisur, la voie débouche d’un énième purgatoire en pleine falaise, pour enjamber aussitôt les gorges de Landwasser par un viaduc perché 65 m au-dessus des eaux… Autant d’exploits techniques qui ont vu la ligne de l’Albula classée au Patrimoine mondial par l’Unesco.La suite n’est pas en reste. Le nord des Grisons est parcouru au fil des gorges du Rhin antérieur, dont les falaises blanches, atteignant 350 m de hauteur, leur ont valu le surnom de «Grand Canyon» suisse. Seuls le train, les marcheurs et les cyclistes peuvent se glisser ici, avant de grimper hardiment jusqu’au col de l’Oberalp (2’033 m), point culminant de cette croisière ferroviaire. La section est aérienne, avant de retrouver Andermatt, le tunnel de la Furka, puis la vallée de Conches, amorce des douceurs rustiques du Valais oriental. Le glacier d’Aletsch se perche juste au-dessus, invisible mais plein de promesses.À Visp, le Glacier Express bifurque une dernière fois, abandonnant la vallée du Rhône pour commencer à s’élever doucement vers Zermatt. Au loin, des sommets enneigés encombrent l’étroit V de la vallée. Ils se rapprochent. L’œil cherche. Le suspense est à son paroxysme. Mais pour voir le Cervin, il faudra attendre d’être descendu du train !Pour mieux encore profiter de l’itinéraire, le Glacier Pullman Express le parcourt en deux jours, avec escale nocturne à Andermatt. Là, le voyage physique se double d’un voyage dans le temps : on prend place à bord d’authentiques wagons Pullman des années 1930, entre piano bar et wagon restaurant vintage aux larges banquettes gaufrées couleur or, dans un esprit très «Orient Express». Pour tirer le convoi : une vénérable locomotive Crocodile. www.glacierexpress.ch/frwww.rhb.ch/en/world-of-railway...

Daniel Bauchervez 2018-12-16 07:00:40
Helvet.swiss - La Cordée des Alpes – Un opulent refuge

La Cordée des Alpes

À La Cordée des Alpes, membre des Small Luxury Hotels of the World, le ton est au luxe confidentiel, dans une ambiance chaleureuse et tournée vers le bien-être. Le raffinement passe ici par un décor intérieur au design contemporain, infusé d’une multitude de discrètes touches nostalgiques ramenant aux Alpes d’un passé révolu: une paire d’anciens skis patinés par le temps délicatement posée contre un mur, des pans et meubles de vieux bois, des balcons ciselés façon dentelle.Dans ce décor cosy de grand chalet, on se sent rapidement chez soi — et même mieux que chez soi! Dans les 32 chambreset suites, les couettes gonflées comme des nuages, les oreillers au moelleux consommé, les plaids invitant à se blottir confortent les envies de détente. Dans le prolongement s’ouvrent un coin salon avec cheminée, une vaste salle de bains, un balcon déroulé face au panorama alpin.La quête du bien-être se poursuit au très beau spa (privatisable) du sous-sol. On y glisse dans le Jacuzzi ou dans la piscine attenante de 15 m (chauffée à 29 °C), entre de hautes voûtes montagnardes et des paravents de bois sculpté. Au hammam et au sauna s’ajoutent un banc de pierres chaudes, une cheminée, une vue panoramique et trois cabines de soin où sont proposés traitements Cinq Mondes et Karin Herzog. Au menu, notamment: les odeurs de plantes et de fruits balinais.Le restaurant gastronomique La Cordée (noté 14 par Gault&Millau) joue une partition similaire, entre brasserie urbaine, compartiments cosy, poutres apparentes et fenêtres parées d’autres volets sculptés aux relents alpins. Dans sa cuisine ouverte, le chef cannois Fabrice Taulier, passé par une succession d’étoilés Michelin, tant en France qu’en Suisse, ne jure que par les produits frais et locaux.Au sein de la Cordée des Alpes, se nichent également 17 appartements privés très haut de gamme (de 75 à 300 m2!), pour certains disponibles à la location à la journée ou à la semaine. Comportant deux ou trois chambres, ils peuvent accueillir jusqu’à six personnes. Ils bénéficient des mêmes services que le reste de l’hôtel, mais aussi d’une conciergerie personnalisée — qui permet, par exemple, de réserver des cours de ski privés ou un guide de montagne. Le grand luxe. www.hotelcordee.com

Claude Hervé-Bazin 2018-12-15 07:00:49
Helvet.swiss - Andreas Biner – «Nous devons relever les défis du futur ensemble»

Andreas Biner

Les Biner, Julen, Taugwalder et Aufdenblatten font partie des célèbres familles zermattoises. Avec quelques autres habitants établis de longue date dans la station, elles forment la commune bourgeoise de Zermatt, qui compte actuellement environ 1500 membres. Depuis les balbutiements du tourisme au pied du Cervin, la « Burgergemeinde » n’a cessé de contribuer de manière décisive au développement de la ville. Active dans l’exploitation forestière, elle détient également des parts dans différentes entreprises touristiques locales, notamment la Zermatt Bergbahnen SA — dont elle demeure le principal actionnaire. La première activité de la commune bourgeoise reste toutefois l’exploitation de plus d’une douzaine d’hôtels et de restaurants réunis sous le parapluie du Matterhorn Group. Ce dernier réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 33 millions de francs et emploie jusqu’à 350 personnes, ce qui en fait l’un des plus importants employeurs de la région et l’un des premiers prestataires touristiques de Zermatt. Au cours de l’exercice 2017, les hôtels et restaurants de la bourgeoisie de Zermatt ont généré une hausse totale du chiffre d’affaires de 11 %. Quant au cash-flow, il a augmenté de 17,2 %. Andreas Biner, au cours du dernier exercice, le chiffre d’affaires du Matterhorn Group a enregistré une hausse de 3,3 millions de francs pour un cash-flow d’environ 800’000 francs. Comment expliquez-vous ce bond en avant ?L’amélioration de la situation économique, le léger affaiblissement du franc suisse et la bonne météo ont certainement eu un effet positif sur le résultat annuel. À l’interne, deux raisons principales peuvent expliquer cette évolution. Tout d’abord, nous avons continué à professionnaliser nos activités de marketing et de vente au cours des dernières années. L’introduction de divers outils numériques nous a permis d’améliorer continuellement notre visibilité en ligne. Secundo, nous avons repris l’hôtel Continental (un trois-étoiles), ce qui a boosté nos revenus issus de l’hébergement. On assiste à une amélioration qualitative notable depuis quelques temps. Le restaurant gastronomique Prato Borni s’est vu attribuer 15 points par Gault&Millau, la Pizzeria Rothorn a été récompensée par Swiss Gastro et le Grand Hôtel Zermatterhof figure parmi les 20 meilleurs ­établissements de Suisse dans le classement de la Sonntagszeitung. Ces reconnaissances sont-elles liées aux rénovations majeures de ces dernières années ?C’est sans doute l’une des raisons. Au cours des quinze dernières années, nous avons investi près de 110 millions de francs dans les hôtels et restaurants de la commune bourgeoise pour répondre aux exigences sans cesse accrues de nos clients. Au Grand Hôtel Zermatterhof, fleuron 5-étoiles de la station, des travaux réguliers sont indispensables pour satisfaire leurs attentes. L’année passée, nous avons par exemple investi des sommes considérables dans la rénovation du hall d’entrée, des salles de réunion et le back office de l’établissement. Et pour mieux contribuer à une activité économique durable et respectueuse de l’environnement, nous avons aussi remplacé le chauffage au mazout du Zermatt­er­hof par un nouveau système basé sur une source d’énergie renouvelable. Cela dit, la qualité des infrastructures ne suffit plus pour avoir du succès. En plus des rénovations, nous avons donc également amélioré la qualité de notre service. Ces dernières années, les activités du Matterhorn Group ont ainsi été certifiées par le système de gestion de la qualité ISO 9001 et le système de gestion environnementale ISO 14001. Comment voyez-vous l’avenir de Zermatt ?À mon sens, Zermatt est bien positionnée en ce moment. Il n’en reste pas moins que nous sommes confrontés à d’importants défis. Les offres à bas coût des destinations balnéaires exercent une forte pression sur nos prix. Pour y résister sans tomber dans une spirale néfaste de baisse des prix, notre offre globale se doit de conjuguer attractivité et qualité.En parallèle, nous devons prendre en considération les besoins intrinsèquement différents des vacanciers individuels et des groupes — au risque de perdre des clients parmi les premiers, surtout en été, s’ils ne se sentent plus à l’aise chez nous. La solution pour Zermatt réside dans une bonne coexistence de ces deux catégories de visiteurs. Et celle-ci passe inévitablement par une bonne coopération des prestataires de services. Les principaux acteurs sont justement en train de revoir la stratégie de Zermatt. Au sein de la station, il existe une réelle volonté de trouver des solutions viables pour le long terme. Pour y parvenir, il faut que tout le monde tire à la même corde.

Valérie Perren 2018-12-14 07:00:50
Helvet.swiss - Penthouse Nabucco – Luxe et volupté

Penthouse
Nabucco

De l’opéra de Verdi qui lui a donné son nom, il ne tient guère que la grandeur sublime de la Scala et la splendeur architecturale des cités des rois babyloniens. Loin, très loin de la Mésopotamie antique, les portes de l’ascenseur menant directement dans cet appartement en duplex s’ouvrent sur un univers où tout n’est que luxe et volupté. On y pénètre par un beau hall d’entrée dessinant un corridor boisé délicatement ajouré, pour découvrir l’une des propriétés les plus exclusives de la station de Zermatt — précisément étalée à ses pieds. Dans l’axe: un très vaste espace cathédrale ultra-lumineux dédié aux salon et salle à manger, braquant toute leur attention sur sa majesté le Cervin.L’ambiance de ce logement de 437 m2 est indéniablement feutrée. Les parquets et le vieux bois tapissant certains murs en larges lambris contrastent avec les poutres et les murs blancs dans une volonté affirmée d’allier modernité et tradition montagnarde. La longue cheminée qui s’encastre élégamment dans le salon est traversante: elle permet aux personnes se trouvant en cuisine (dans laquelle se situe un second espace à manger) de profiter pleinement de sa chaleur et de ses crépitements. Notons encore une charmante alcôve aménagée en espace télé à la pointe de la technologie audio/vidéo et, au-delà, deux chambres.Un escalier spectaculaire mène au second niveau, plongé dans une même ambiance chaleureuse. Une très grande suite avec cheminée et balcon tourné vers le Cervin y fait écho à deux autres chambres partageant, cette fois, leur salle de bains. Ici aussi, l’épure domine, notamment grâce aux blancs laiteux et aux placards encastrés, qui permettent de ranger sans déranger l’harmonie éthérée des lieux.

Serge Greter 2018-12-13 07:00:48
Helvet.swiss - Euphorie dans les 4 Vallées

Euphorie
dans les 4 Vallées

Si le nom de Verbier revient toujours sur le devant de la scène, son domaine skiable dépasse de loin la seule station. Les bien-nommées 4 Vallées s’étendent, en fait, de part et d’autre du val de Bagnes (à l’ouest) jusqu’au val d’Hérémence (à l’est) en passant par le sauvage vallon d’Arbi et le val de Nendaz. À ces quatre vallées, on doit ajouter un nombre de sommets suffisamment conséquent pour qu’ils soient difficiles à dénombrer…Du cœur battant de Verbier, les remontées mécaniques (82 au dernier compte), récentes, confortables et rapides, se hissent d’abord sur les balcons de Savoleyres, de la Croix-de-Cœur, des Ruinettes et de La Chaux, disséminés au fil des crêtes de l’amphithéâtre de la station — tourné plein sud, face aux massifs des Combins et du Mont-Blanc. Panoramique. En prime: un vaste éventail de pistes bleues et rouges pour les skieurs intermédiaires, à l’enneigement garanti par une batterie de canons en cas de défaillance météo.Côté est, on s’envole vers les cimes des Attelas (2’727 m), du mont Gelé (3’023 m), le col des Gentianes (2’950 m) et, au-dessus, le Mont-Fort (3’330 m), point culminant du domaine, planté au milieu des plus beaux paysages des Alpes pennines. De là, tout est possible, du moment que l’on a le niveau. Au mieux : la noire dévalant du sommet, de longues sections de bosses ou les pistes jaunes (sécurisées mais non préparées) pour un avant-goût du freeride. Et pour se remettre: une ribambelle de bars et restos d’altitude.Côté nord, on bascule dans la forêt vers La Tzoumaz, station familiale tranquille disposant d’un récent tapis roulant, idéal pour les débutants. Ici encore, bleues et rouges dominent.Juste au nord du Mont-Fort, Nendaz est réputée pour son enneigement et fière de son label «Familles bienvenues», dû à la présence de deux jardins des neiges, deux garderies, un snowpark, un espace de snowtubing (glissade sur neige) et une patinoire. Sur le flanc opposé de la vallée, l’authentique Veysonnaz se fait discrète, avec tout juste 8 pistes au compteur. Parmi elles: la célèbre piste de l’Ours, site de nombreuses coupes du monde.Sur le flanc ouest du val d’Hérémence, Thyon, étagée en trois paliers, entre 1’600 et 2’000 m, cumule bel ensoleillement, infrastructures pour les familles (dont un jardin des neiges), zone exclusivement réservée aux débutants (avec trois pistes) et excellent snowpark (Centralpark). On y organise même des chasses au trésor sur les pistes bleues!N’oublions pas le petit dernier: Bruson. Pour y accéder, il faut descendre de Verbier par la télécabine du Châble, puis remonter sur le versant opposé du val de Bagnes. Au bout: une poignée de pistes (surtout rouges), un bon enneigement et des runs semi-sauvages superbes dans la forêt, pour ceux qui voudraient sortir du cadre balisé. www.4vallees.ch

Claude Hervé-Bazin 2018-12-12 07:00:24
Helvet.swiss - Jean-Nicolas Michaud – à l’heure de la montagne

Jean-Nicolas Michaud

D’aussi loin qu’il s’en souvienne, c’est à Verbier que Jean-Nicolas Michaud a passé ses hivers, à guetter les flocons et le moment tant attendu d’accompagner son père, ses frères et sa sœur sur les pentes de la station. La tradition familiale est devenue raison d’être lorsque, l’essor de Verbier aidant, la maison a pu y ouvrir une succursale. L’occasion de s’éloigner de la ville et respirer enfin à pleins poumons sur l’amphithéâtre ensoleillé. «Le gros challenge sportif de ma vie»Cette installation à Verbier en famille a permis à Jean-Nicolas Michaud de découvrir, grâce à un ami d’enfance, une autre forme de ski: la randonnée. L’expérience d’une liberté nouvelle, d’abord empreinte de craintes, mais qu’il a peu à peu apprise à maîtriser, pour savourer aujourd’hui pleinement l’intense plaisir de parcourir la montagne. Là-haut, sur les croupes blanches virginales, la trace d’un ski efface d’un coup les contraintes du quotidien.Jean-Nicolas Michaud s’est rapidement laissé prendre au jeu de la PDG, avec une première petite patrouille à son actif en 2014 depuis Arolla et, en 2018, enfin, la Grande Patrouille des Glaciers, sur l’intégralité du trajet Zermatt-Verbier. Une journée aussi «pénible qu’extraordinaire» résume l’intéressé. Diététique, entraînement assidu, rien n’a été négligé. Le challenge: tenir sur la longueur. Les trois amis ont tenu bon, parvenant au bout de la course en un peu moins de 15 heures — certes loin des 5h35 des nouveaux recordmen italiens, mais le cœur rempli de cette joie propre aux défis relevés et aux peurs surmontées.Fatigué mais pas épuisé, Jean-Nicolas Michaud s’est d’abord pris à penser qu’on ne l’y reprendrait plus. Mais les premiers flocons de l’hiver revenant le rendent songeur: et si, après tout, il se relançait dans l’aventure? Le virus est implanté. Verbier: un état d’espritVivre à Verbier, c’est skier. Mais c’est aussi profiter pleinement de l’après-ski et de l’ambiance cosmopolite qui règne ici. Pour ça, Jean-Nicolas Michaud est aux premières loges. Du cocon chaleureux de sa boutique implantée rue de Médran, il voit défiler les noceurs convergeant vers le QG festif du Fer à Cheval. L’hiver passé, un Anglais a traversé la rue, bière à la main, pour pousser sa porte et repartir, dans la foulée, avec la bague de fiançailles destinée à celle qu’il venait tout juste de demander en mariage…Dans l’ambiance lounge de la boutique, le décor et les pièces exposées disent beaucoup de Verbier: entre tradition et contemporanéité, le trendy chic est ici à l’honneur.Loin de l’univers des villes, c’est souvent bonnet ou casque sur la tête que l’on pénètre dans la bijouterie. S’il a assez neigé, certains déchaussent même juste devant l’entrée. Il y a les anonymes et ceux qui le redeviennent le temps d’un séjour: créateurs amis comme Mads Kornerup, l’homme derrière les bijoux-talismans Shamballa ; businessmen de trempe mondiale (pensez Sir Richard Branson notamment); stars et têtes couronnées. Les familles royales anglaise et scandinaves n’ont pas leurs habitudes que sur les pistes de Verbier: elles fréquentent aussi régulièrement la bijouterie Michaud. En toute simplicité. www.michaud.ch

Daniel Bauchervez 2018-12-11 07:00:31
Helvet.swiss - Chalet Bioley

Chalet
Bioley

Dès l’approche, les détails ouvragés de sa grande balustrade de bois donnent au chalet Bioley sa tonalité: y alternent flocons et trognes de vaches. Une fantaisie en forme de plébiscite, pour mieux insuffler au chalet l’âme du lieu, la tête dans les bourrasques de neige, les pieds dans l’herbe des alpages — certes nappés de blanc.Tout est là, à portée de regard et de pas: le centre du village, les remontées mécaniques, la montagne éternelle dans son écrin. La vue porte largement au sud, que l’on inhale pleinement depuis la terrasse couverte du deuxième étage, enchâssée sur un balcon courant généreusement autour du chalet, sur trois côtés. Un poste avancé parfait pour un déjeuner les yeux dans le blanc poudreux. Rebelote à l’étage inférieur, où se regroupent les cinq chambres — dont trois bénéficient d’un panorama plein cadre. Petit caprice: là, sur l’un des pans du balcon, un foyer revigorant et un Jacuzzi bouillonnant exhortent à défier l’air frisquet du couchant.À regarder le chalet Bioley, on n’imaginerait pas qu’il vient d’être achevé. Les lourdes poutres maîtresses, la cheminée de pierre séculaire, le chandelier en bois de cervidés parlent de tradition. Le mobilier lui-même tend à se fondre discrètement dans le décor: pas de folie avant-gardiste ici, mais des fauteuils canés, des canapés aux couleurs de terre sèche (néanmoins fort confortables), des coussins qui ne cherchent pas à se faire remarquer. La vie, tout simplement.Les chiffres renvoient à cette même (trompeuse) modestie: 600 m2 de superficie, c’est peu, par les temps qui courent, dans la course au superchalet… Certains, dans la station, affichent plus de 1000 m2 d’espace à vivre! Mais n’allez pas imaginer un retour en arrière non plus: le Bioley est bien de son temps, avec ses éclairages design, son système audio Bose dernier cri compatible Bluetooth, son grand ascenseur, ses doubles vasques et son séchoir à chaussures de ski. Confort (plus que) garanti.

Claude Hervé-Bazin 2018-12-10 07:00:01
Helvet.swiss - Xavier Dietlin – Rock’n’roll Altitude

Xavier Dietlin

Pour Hublot, Omega, Blancpain, Audemars Piguet, ­Breguet, F.P. Journe et des dizaines d’autres encore, il a créé des vitrines d’un genre nouveau — pour ne pas dire révolutionnaire. « Lorsque j’ai repris la société de mon père il y a 20 ans, je me suis aperçu que tout le monde se battait pour faire la même chose : des vitrines mortes, des cages de verre qui empêchent tout contact visuel ou tactile avec la montre. J’ai essayé de changer cela, à ma manière ». Un ancien footballeur proCette manière est élégante, assurément actuelle. Xavier Dietlin fait appel à un panier de technologies qui comprend aussi bien vitrines interactives, hologrammes, vidéo, 3D que réalité virtuelle. Les cages de verre ont disparu, laissant la place à des « déclencheurs d’émotions », dit-il.Cette manière, c’est celle d’un homme. Ancien footballeur professionnel du Servette FC et de Sion, Xavier ­Dietlin est un éternel sportif qui croque la vie avec un sourire carnassier. Débordant de passion, il dévore son métier, se renouvelle en permanence et partout. Notamment à Zermatt, où il se rend depuis plus de dix ans. « J’y trouve une qualité d’accueil qui, chaque fois, me surprend, un sens profond de l’hospitalité, un village qui a su garder son âme tout en se développant harmonieusement avec le tourisme. C’est le seul endroit au monde où des millionnaires et des paysans se croisent tous les jours dans la rue, fréquentent les mêmes tables. Chez Vrony, Chez Heini, je suis comme à la maison ! ». 100 % Swiss MadeSi Xavier Dietlin affectionne autant Zermatt, c’est aussi parce que la station incarne pour lui la qualité suisse — qualité dont il est devenu un ambassadeur émérite. « Je retrouve ici le mariage du luxe et de l’authentique. Les matériaux sont nobles, ils n’ont pas été importés, tout est construit sur place avec un savoir-faire local. C’est la définition même du Swiss Made ».À Zermatt, Xavier Dietlin conjugue son métier avec sa passion du ski et de la randonnée. À mi-temps des deux incontournables salons horlogers (SIHH en janvier, Baselworld en mars), il vient se poser en famille à Zermatt, en février, puis revient fin avril, pour profiter des dernières neiges de la saison — « un moment magique où tout le monde se décontracte, où l’on peut croire que l’on n’a les pistes que pour soi ! », glisse-t-il, des étoiles dans les yeux. Un dernier coup d’œil au CervinEn été, cet infatigable marcheur apprécie de se sentir un moment « complètement désorienté », lorsque la neige, finalement, cède devant l’extension inéluctable des pâturages. C’est ce même sentiment qui l’anime perpétuellement dans son travail : sortir en permanence des sentiers battus, faire appel à des compétences extérieures au monde de l’horlogerie ou des vitrines pour se renouveler, réinventer, réinsuffler de la vie et de l’idée.Un jour prochain, il partira vers de nouvelles aventures. Lesquelles ? Le sentiment reste diffus, mais la direction, elle, est claire : la colonne vertébrale sera Swiss Made, aussi innovante qu’authentique. Xavier Dietlin est ainsi fait : il va de l’avant, toujours, mais sait se retourner pour savoir d’où il vient. « C’est comme à Zermatt : voilà le seul endroit au monde où, tous les matins, les gens se retournent vers le Cervin avant d’aller skier ou marcher ». Comme un repère majestueux, immuable, d’où l’on se projette vers l’avenir.

Olivier Müller 2018-12-09 07:00:59
Helvet.swiss - Le Zermatterhof – à cheval sur le confort

Le Zermatterhof

Qui veut aller loin ménage sa monture. Le Grand Hotel Zermatterhof a fait sien ce proverbe. Ses quatre chevaux, répondant aux doux noms de Manuela, Cypria, Conversano et Favory, dévolus au transport en calèche ou traîneau des clients de l’établissement, bénéficient d’un confort à la hauteur de la réputation de ce 5 étoiles de légende. En récompense de leurs bons et loyaux services, ils ont droit à une grande écurie de luxe, bâtie en 2013 à Winkelmatten (à 1 km de l’hôtel), avec sellerie, box lumineux s’ouvrant directement sur des pâturages auxquels ils ont accès quotidiennement à la belle saison, abreuvoirs chauffés et même aire de lavage aux faux airs de spa, avec un solarium! «Celui-ci possède une doublefonction: d’une part sécher les chevaux en hiver après qu’ils aient été lavés, ce qui évite qu’ils tombent malades, et d’autre part leur permettre une détente musculaire», explique Ivan Buschor, responsable de l’écurie. L’homme est aux petits soins pour les pensionnaires. «On leur donne de la nourriture de premier choix et ils ont chacun leur propre matériel d’attelage», précise cet ancien du cirque Knie.Il n’est pas rare que les clients de l’hôtel poussent la porte de ces écuries 5 étoiles pour venir saluer les quatre lipizzans, à la belle robe grise pommelée. Certains participent même parfois à leur étrillage ou au nettoyage des lieux... Une expérience apaisante, si l’on en croit le site Internet de l’établissement, qui affirme que «caresser les naseaux d’un cheval pendant une demi-heure est plus reposant que n’importe quel cours de yoga»! Moins fatigant, aussi.Les promenades en calèche du Grand Hotel Zermatterhof sont possibles sept jours sur sept pour les clients, été comme hiver. Mais les chevaux ont droit à leurs jours de congé. Pour garantir leur bonne santé et leur bien-être, ils ne travaillent généralement qu’un jour sur deux.

Hadrien Cauvelez 2018-12-08 07:00:02
Helvet.swiss - Steiger & Cie – L’immobilier de A (comme Alpes) à Z (comme Zermatt)

Steiger & Cie

Entrepreneur dans l’âme, épicurien à ses heures, Florian Steiger est aussi un randonneur acharné, un alpiniste et un skieur émérite. Les Alpes suisses sont son opium, son nirvana. Ce qu’il observe à Verbier le convainc que son intuition est la bonne : le marché de l’immobilier haut de gamme, en station, manque de services. Partant de ce constat, il se rapproche de VHS, Verbier Hospitality Services, pour donnervie à une compagnie protéiforme unique en son genre. L’écosystèmeSa philosophie ? Offrir aux clients de biens immobiliers un « écosystème » complet permettant de couvrir tous les aspects de la vente et de la gestion de propriété, sans aucun tracas, avant, pendant et même après la transaction. « Une approche dès l’origine différente, plus inclusive », précise Florian Steiger.En quoi exactement consiste cet écosystème ? En un portefeuille complet de services haut de gamme prenant en charge chaque élément d’un projet immobilier, soit en direct, soit au travers de partenariats patiemment tissés au fil du temps. Information juridique et fiscale, maintenance des biens en l’absence des propriétaires, gestion locative, prestations de service de type hôtelier, suivi de chantier pour les projets de construction et de rénovation… tout ce qui, de près ou de loin, entre dans le cycle de vie d’un bien immobilier fait partie des services proposés par Steiger & Cie. A one-stop shop, diraient les Anglophones.Parmi les partenariats noués par l’entreprise, plusieurs sont centraux. Les projets architecturaux sont délégués au groupe Comina, fondé à Sion en 1947 et installé à Verbier depuis 1967. Les prestations hôtelières sont gérées par le grand spécialiste en la matière, Haute Montagne. Quant au volet purement immobilier, il bénéficie d’un partenariat exclusif de choix avec Cardis|Sotheby’s International Realty, qui assure une visibilité globale — tant à Verbier que dans les deux autres stations où officie Steiger & Cie : Zermatt (depuis 2012, en partenariat avec Mario Julen) et Crans-Montana (depuis 2016). L’activité de courtage couvre tous les segments du marché. Quant à la branche Leo Trippi, elle a reçu en 2018 le titre de World’s best ski travel agent pour la cinquième année consécutive !Projets sur mesure Forte de ses 15 ans d’expérience et de son réseau, Steiger & Cie bénéficie aujourd’hui d’une puissante force de frappe dans l’immobilier de très grand luxe. De quoi se rendre indispensable auprès de la clientèle fortunée qui cherche refuge dans le sanctuaire de Verbier et des plus belles stations valaisannes. Et de gérer même, désormais, des projets de promotion très complexes pour le compte de ses clients — à l’image des Hauts du Sonalon, des trois chalets de grand luxe Sagarmatha et de celui baptisé Bora Bora, à Verbier.À l’image de toute l’entreprise, l’équipe locale, dirigée par l’Américano-suisse Nicolas Koch, associé, réunit un panel de talents largement internationaux. On y parle français et anglais, bien sûr, mais aussi allemand, suédois, portugais… Et on y gère au quotidien quelque 35 propriétés. Les grands chalets haut de gamme ne font pas ici dans la figuration : ils s’étendent sur des surfaces oscillant le plus souvent entre 400 et 1’000 m2, pour des prix de vente variant, eux, entre 10 et 30 millions de francs. Qui sont les clients ? Des Européens principalement — Britanniques, Suédois, Belges, Français… Capitaines d’industrie, brokers et stars occasionnelles, attirés avant tout par le cadre de vie privilégié et le bonheur de skier à Verbier. www.steigercie.ch

Claude Hervé-Bazin 2018-12-07 07:00:34
Helvet.swiss - Territoires décoratifs

Territoires décoratifs

On a tous en tête les cartes au trésor de notre enfance. Celles, aussi, qui ornaient les murs de la salle de classe. Un planisphère. Une mappemonde parfois. « Je me suis toujours passionné pour la cartographie, raconte le fondateur de Spitzwerk, Patrick Pestalozzi. Une carte dit d’où l’on vient et où l’on va. Elle offre une multitude d’informations et livre un tout autre point de vue sur les paysages qui nous entourent. On peut passer des heures à observer une carte, à se plonger dans des lieux, à reconnaître des endroits. »Spitzwerk change de paradigme. Des cartes de l’enfance, de celles qui révèlent le territoire avec plus ou moins de couleurs et de précision, il n’est plus question. L’entreprise créée il y a trois ans dans la Watch Valley sur les hauteurs du Jura suisse évolue sur un tout autre terrain, en s’appuyant sur les nouvelles technologies pour réhabiliter la cartographie dans son statut d’art décoratif. Son mantra : l’extrême précision sur de grande surfaces. L’art du détailL’aventure Spitzwerk est le fruit d’une rencontre entre l’entrepreneur Suisso-américain Patrick Pestalozzi et l’ingénieur Éric Marguet. « En visitant la Haute École de Saint-Imier pour un projet totalement différent, je suis tombé par hasard sur une minuscule carte en laiton répliquant la Suisse avec une extrême précision, se souvient Patrick Pestalozzi. J’ai demandé à Éric s’il serait possible de reproduire ce travail à grande échelle et sur du bois. Le challenge lui a plu, c’est comme ça que nous nous sommes lancés. » Le postulat des deux hommes semble simple. Mais l’art est difficile. Voire d’une extrême complexité. Trois ans de recherche et développement ont été nécessaires pour réussir à reproduire une carte de la Suisse avec une précision à 22 microns sur une surface de 841 par 594 mm (avec des détails imperceptibles à l’œil nu). Trois ans de tâtonnements, d’essais, d’erreurs et d’intuitions pour mettre au point un process breveté de « digital manufacturing » à la mesure des ambitions de Spitzwerk, permettant de reproduire la Suisse, le Valais et bientôt d’autres régions. Dans une autre dimensionLes chiffres en disent long sur le tour de force technique mis en œuvre dans l’atelier de production, aux allures de laboratoire high-tech : huit semaines de travail en continu, jour et nuit, représentant 4273 km de parcours outil pour la carte de Suisse ! « En transformant des données géospatiales avec nos algorithmes, nous sommes parvenus à reproduire plus de détails sur nos cartes en bois et en céramique qu’on n’en obtiendra jamais sur un écran d’ordinateur », souligne Patrick Pestalozzi. L’usinage de la carte du Valais, précise à 28 microns, demande, elle, « seulement » six semaines … « Nos cartes ne sont pas de simples gravures, ce sont des objets décoratifs d’une extrême précision nés d’une technologie de pointe. »Ici, une combe. A peine plus loin, la langue d’un glacier. Là, un sommet insoupçonné... Pour le passionné de montagne, l’amoureux de cartographie et le simple esthète, ces cartes gravées dans l’érable ou le hêtre, ou moulées en céramique, recèlent mille détails et autant de trésors à découvrir à l’œil nu, ou à l’aide d’une loupe. « On peut se plonger pendant des heures dans les reliefs de nos cartes, ajoute Patrick Pestalozzi. Je me souviens d’un guide de montagne qui s’est penché dessus et a mis le doigt sur une quarantaine de sommets ! » Objet de contemplation qui marrie le grandiose du format à l’infiniment petit, les cartes conçues dans l’atelier de Spitzwerk sont héritières de la tradition de la cartographie helvétique initiée par Dufour au milieu du XIXe siècle. Par-delà les monts et les sommets rocheux, elles invitent à s’immerger au cœur du territoire suisse. Fascinant de beauté, dans une dimension inédite. www.spitzwerk.ch

Marie de Pimodan-Bugnon 2018-12-06 07:00:52
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