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Helvet.swiss - Les remontées mécaniques se mettent au vert

Les remontées mécaniques

Parmi les plus hautes stations d’Europe, Zermatt craint beaucoup moins que d’autres le manque de neige et le réchauffement climatique (ce qui n’empêche pas 80 % du domaine d’être couvert par des systèmes d’enneigement artificiel, hors glaciers). Pour autant, la Société des remontées mécaniques de Zermatt a adopté dès 2002 une politique environnementale volontaire, développée autour de trois axes principaux : l’utilisation économe des ressources, une politique énergétique globalisée et un effort de renaturation.En toile de fond, des investissements réguliers permettent à la station de se doter d’infrastructures dernier cri aux technologies plus efficientes. Transport, canons à neige, construction, restauration, acquisition et entretien des véhicules, tous les aspects du quotidien ont été pris en compte pour réduire la consommation énergétique et essayer d’adopter un mode de fonctionnement aussi eco-friendly que possible. Un exemple : le carburant eco-speed des 68 engins de la station est plus cher, mais 11 à 13 % moins polluant. Pour leurs besoins énergétiques, les Zermatt Bergbahnen s’appuient sur l’importance locale de l’hydroélectricité, mais la société mise aussi sur le solaire — qui chauffe et alimente désormais en électricité le restaurant du Matterhorn glacier paradise (édifié selon les standards Minergie-P), la station du Trockener Steg et celle, plus récente, de la télécabine du Matterhorn glacier ride. Le premier, perché à 3’883 m, dispose même de sa propre station d’épuration microbiologique, qui filtre et recycle les eaux usées. Un petit exploit à cette altitude !Autre axe important, la renaturation concerne l’ensemble du domaine touché par des travaux. Un inventaire détaillé a été dressé et des actions peu à peu entreprises pour revégétaliser des secteurs anciennement abimés ou pollués. À ce jour, plus de 85 % d’entre eux ont déjà fait l’objet d’une intervention ! De vieilles installations ont été entièrement démontées — et leurs câbles recyclés pour construire des ponts en Asie ! Une démarche qui a valu aux Zermatt Bergbahnen de recevoir en 2015 le Prix Suisse de la Revégétalisation. matterhornparadise.ch

Sophie de Charbevel 2021-02-11 08:00:12
Helvet.swiss - Steiger & Cie Une idylle alpine

Steiger & Cie

Au début des années 2000, la Suisse a vu naître et se développer un nouvel immobilier de montagne de grand luxe, aux volumes immenses et aux superbes patines de bois vieux recyclé. Steiger & Cie a accompagné et parfois précédé le mouvement, en imaginant, plus qu’une agence, un écosystème entier couvrant tous les besoins des clients avant, pendant et même après leur achat — courtage, promotion, gestion, coordination des architectes et entrepreneurs, conseils juridiques, etc. C’est dire si l’entreprise est bien placée pour observer les tendances du marché. Un nouvel engouement pour la montagneComme partout dans le monde, la crise printanière du Covid a commencé par figer la situation. Peu de spécialistes se risquaient alors à émettre une opinion : le marché immobilier allait-il sombrer, glisser, se maintenir ? Rares sont ceux qui ont alors réussi à anticiper ce qui s’est produit quelques semaines après tout juste : une demande étonnamment soutenue — et de plus en plus soutenue.Il y a ceux qui fuient un confinement mal vécu en ville. Ceux qui, arrêtés en plein élan dans leurs vies trépidantes, ont enfin eu le temps de se poser la question de l’essentiel. Du sens de la vie. De l’importance de la famille et du cadre dans lequel elle vit. Beaucoup ont souffert du manque de jardin et de grand air. La gestion équilibrée de la crise par les autorités fédérales, entre sécurité sanitaire et maintien (relatif) des libertés, a convaincu de nombreux étrangers de sauter le pas — ou de louer dès l’été appartement ou chalet pour un mois entier d’hiver, voire pour la saison entière, quitte à le surpayer. Plan B : un refuge en Suisse, loin des troubles divers. Les épidémiologistes envisageant d’autres vagues de la pandémie, il fallait agir vite.À Zermatt, Oliver Herweg estime l’augmentation de la demande à environ 30 %. Plus de curieux ? De velléitaires ? Bien au contraire. Il fallait être sûr de soi pour vouloir visiter malgré tout, masque sur le nez et mains à désinfecter. Ceux qui sont venus étaient plus décidés que jamais et les transactions ont été plus rapides.Pour la clientèle suisse, plus que tout autre, les retrouvailles avec la montagne l’été sont scellées. Si le marché zermattois reste assez verrouillé et les objets en vente peu nombreux, Verbier et Crans-Montana ont vu le nombre de ventes exploser — la seconde surtout, au choix plus important et aux prix relativement moins élevés. Un changement de paradigmeLa crise sanitaire a agi comme un catalyseur, consacrant la qualité de vie suisse et la sécurité de l’investissement immobilier. La demande a-t-elle évolué ? Achat ou promotion, la priorité est plus que jamais au privatif, axe majeur de la politique commerciale de Steiger & Cie. Grandes surfaces, spa ou ascenseur personnel n’ont jamais fait autant sens pour les plus fortunés. La tendance est à l’upgrade vers des surfaces plus importantes. Et la hausse des prix plus que probable…D’autres facteurs ont sans doute joué. La crise écologique jette le doute sur le bienfondé des week-ends à Barcelone ou à Moscou. Il faut restreindre ses mouvements pour que la planète respire. Et, là-haut, il fait moins chaud en plein été… Bref, jamais une résidence secondaire en montagne, près de chez soi, n’a fait autant sens.Secondaire ? À voir. Beaucoup envisagent de déménager pour de bon. La Lex Weber, qui limite les résidences secondaires à 20 % du parc immobilier, n’est pas étrangère à cet état de fait. Mais on observe, au-delà, un vrai mouvement de fond. Mieux vaut éduquer ses enfants au grand air, dans une petite école, avec les pistes à sa porte. L’essor du télétravail et la qualité sans cesse croissante des télécommunications le permettent. Et c’est un monde nouveau qui se dessine ainsi : un monde postmoderniste, marqué par un anti-exode rural, où la proximité et la nature retrouvent de belles couleurs. steigercie.ch

Claude Hervé-Bazin 2021-02-04 08:00:36
Helvet.swiss - S’initier au ski-alpinisme  au Breithorn

S’initier au ski-alpinisme

Vous rêvez de vous offrir votre premier 4’000, skis de randonnée aux pieds ? Vous n’avez ni la condition physique de vos 20 ans ni de compétences techniques poussées en alpinisme ? Aucune expérience préalable de la haute montagne ni peut-être même de budget conséquent à disposition ? Le Breithorn (4’164 m) est pour vous malgré tout ! Il suffit, ici, de connaître la montagne et de savoir skier correctement… Un effort modéré mais des paysages puissantsS’il est le plus accessible des Alpes, ce modeste 4’000 n’est pas pour autant le moins beau ! Marquant la frontière avec le val d’Aoste italien, cette « large corne » dresse en enfilade, sur 2 km, plusieurs croupes identiquement nappées d’une fort jolie croute de glace et de neige. L’ascension, « faisable » en une demi-journée seulement en compagnie d’un guide de montagne, débute à l’arrivée du téléphérique du Matterhorn glacier paradise (3’883 m). Devant soi : 1 h 30 à 2 h 30 d’effort physique modéré, rythmé par la traversée d’un grand désert blanc, puis une montée s’accentuant graduellement jusqu’à l’élégante arête neigeuse sommitale, sur laquelle les néophytes succombent parfois à un léger vertige. Un panorama incroyable s’y déroule, englobant une quarantaine de 4’000 émergeant souvent d’une mer de nuages — dont la toute proche et intimidante Pointe Dufour (4’634 m), point culminant de Suisse. De quoi attraper le virus du ski-alpinisme et s’inscrire illico dans la section du Club Alpin la plus proche ! « La puissance de ces paysages est au-dessus de notre compréhension et nous rend insignifiants… » nous avait confié le surfeur de légende hawaïen Kai Lenny en 2016, alors qu’il s’était rendu au Breithorn à l’invitation d’un sponsor. Une descente qui se dégusteAller-retour ou petite boucle, peu importe l’itinéraire. Le meilleur est encore à venir : une goûteuse descente dans la poudreuse, d’une saveur renforcée par le prix de la sueur de la montée. On la déguste posément en s’arrêtant périodiquement. Difficile, de toute façon, de faire autrement tant dans cette neige et à ces altitudes, les muscles chauffent et le souffle se fait court. Mais la jubilation, elle, est intacte ! Cerise sur le sommet, l’aventure ne revient qu’à 115 francs par personne pour un groupe privé de 6 personnes partageant un guide, auxquels s’ajoutent 59 francs de remontées mécaniques. Donné pour une telle expérience.  zermatters.ch alpincenter-zermatt.ch

Laurent Grabet 2021-01-28 07:00:04
Helvet.swiss - Verbier International School Une éducation à la hauteur

Verbier International School

Toutes capitalisent sur l’image de sérénité, de sécurité et de qualité de la Suisse. Toutes ont un point commun : la croyance ferme qu’une éducation de qualité peut aider à faire du monde un endroit meilleur. Un monde global, sans frontières, aux antipodes des poussées démagogiques et populistes qui entachent l’actualité. Une formation à l’échelle du mondeLa devise de la Verbier International School est ambitieuse. Sa volonté ? Offrir « une éducation au-delà du curriculum », qui fasse des élèves d’authentiques citoyens du monde, porteurs d’une conscience sociale, à l’esprit critique aiguisé. Comment ? « En dépassant le simple savoir et en développant une attitude et des compétences qui les aideront tout au long de leur vie… » répond le Principal de l’institution, Thibault Descoeudres. Comment y parvenir ? « Par la satisfaction du travail accompli. Par le sport. Par la diversité des origines des enfants (ndlr : une vingtaine de nationalités sont représentées) et en leur proposant des activités, des débats, des conférences ou réflexions. Il faut leur apprendre à penser par eux-mêmes, à exprimer leurs opinions, tout en sachant s’écouter les uns les autres… » Bref, il s’agit ici de préparer les jeunes esprits à un monde où l’échange et le multilatéralisme restent les pierres angulaires du rapport entre les hommes. La valeur ajoutée du sportThibault Descoeudres est un passionné de sport, adepte de ski, de VTT et de parapente — qu’il a tous pratiqués à haut niveau. « Le sport de compétition m’a appris beaucoup de choses : le travail, la résilience, comment perdre, comment se relever… J’essaie de transmettre cela autour de moi », précise-t-il. L’ensemble des collaborateurs et des familles qui fréquentent l’école partagent ces mêmes valeurs. Et de ce point de vue, la Verbier International School est vernie : le val de Bagnes est un magnifique terrain de jeu et d’apprentissage. Pas moins d’une douzaine d’activités physiques sont ainsi proposées aux élèves avec, en vedette, les programmes de sport-étude Ski Academy et Freeride Academy, combinant excellence éducative et sportive. Les séances d’entrainement, de deux à quatre fois par semaine, alternent entre Zermatt (à l’automne) et Verbier (en saison). Art et argumentsOutre ses montagnes, Verbier offre un cadre culturel très privilégié. Dans le sillage des récitals du célèbre Verbier Festival et en partenariat avec le violoniste Justin Lamy, la musique est elle aussi centrale dans l’établissement. Chant, poterie, peinture et sculpture, photographie, théâtre s’ajoutent, sans oublier les interactions avec la résidence d’artistes et parc de sculptures de la Verbier 3-D Foundation. Diverses activités sont en outre proposées par les professeurs en fonction des apprentissages du moment — cours de cuisine avec un chef renommé, visite du Musée Olympique de Lausanne et même de l’accélérateur de particules du CERN à Genève… Les élèves, par leur diversité et la richesse de certains parcours familiaux, participent d’ailleurs eux-mêmes du mouvement. Et l’essentiel, au final, est là : à la Verbier International School, tous les enfants ont envie d’aller à l’école ! verbierinternationalschool.ch

Claude Hervé-Bazin 2021-01-21 08:00:27
Helvet.swiss - Là-haut sur la montagne

Là-haut sur

Dans la chaleur réconfortante des vieux chaletsPour une touche de nostalgie, c’est vers les alpages qu’il faut filer. Vers Findeln. Vers Riffelalp. Vers Furi (1’867 m) plus encore. Certains y vont à pied (45-60 min), d’autres par la télécabine du Matterhorn Express, survolant doucement pans de forêt et éclats blancs d’alpages engourdis. Au tréfonds du Mattertal, le hameau, carrefour des remontées mécaniques, regroupe une poignée de chalets et plusieurs belles tables. Il y a là l’hôtel Silvana et son chaleureux Gitz-Gädi, où l’on se délecte de rösti, fondue, viande séchée, agneau et même cabri, bercé par le crépitement d’un bon feu. Il y a le Simi, navigant entre tradition et cuisine contemporaine, cheminée de rigueur et service impeccable. Les Marmottes, elles, servent bœuf valaisan (à la mousse de pin) et raviolis de bouquetin chassé par le propriétaire ! Quant à l’Aroleid Kollektiv, tenu par une équipe jeune impliquée dans le développement durable, il innove avec sa cuisine interactive créative (volontiers végétarienne et même végane), ses cours de poterie et de barista ! hotelsilvana.chrestaurantsimi.chles-marmottes.charoleid-kollektiv.ch L’un des principaux chemins reliant Furi à Zermatt passe par les adorables hameaux de Blatten et de Zum See. À chacun sa poignée de raccards de mélèze noirci, vieux de trois ou quatre siècles. À chacun son restaurant de référence. Le Zum See, gratifié de 14 points par Gault&Millau, tient de la carte postale, avec sa touchante patine montagnarde, sa magnifique terrasse (offrant une pointe de Cervin) et sa cuisine hyperlocale de qualité, entre classiques montagnards et gastronomie, foie de veau et pâtes maison. Le dimanche, pour changer, les rösti sont au saumon fumé ! Le Blatten, plus familial encore, est tenu par Leander et Simone Taug-walder. Le nom interpelle… C’est un Taugwalder, Peter, qui emmena la première cordée au sommet du Cervin, en 1869. Ironie de l’histoire, le couple s’est rencontré lors d’une ascension de l’iconique montagne défrichée par l’ancêtre ! La cuisine, ici, est on ne peut plus traditionnelle. Avec une surprenante spécialité : la soupe de bolets nappée d’une fine croûte de pâte feuilletée, à briser délicatement. L’hiver, c’est fondue le mercredi soir et snow bar à partir de février. zumsee.chblatten-zermatt.ch À l’orée du Moos-Trail, l’accueillant Alm se spécialise dans la truite élevée sur place (grillée, aux amandes, pochée, en salade, en papillote…). Et à 10 minutes de marche vers Riffelalp, le Ritti pourrait avoir été prescrit par votre médecin. Voilà un chalet 100 % antistress, avec son lourd toit de lauzes et sa micro-terrasse cachée entre les arbres. Au menu, notamment : des rösti et une fondue de référence. alm-zermatt.chritti.ch Sur son replat de l’autre côté du torrent du Zmuttbach, à distance des remontées mécaniques, Z’mutt appartient à ces hameaux croquignolets aux mazots d’autrefois, serrés de (très) près et croulant sous leurs chapeaux de neige. Le modeste Jäger Stube y sert une cuisine solide, uber-locale. Une bonne demi-heure de marche plus avant, à 2’200 m, le Stafelalp, à la grande salle moderne lumineuse, entièrement rebâtie après un récent incendie, est précédé par une belle terrasse vissée dans l’axe même du Cervin — il n’est nulle part plus proche ! On atteint aisément le lieu par la piste rouge 52, dans un des secteurs les plus isolés du domaine skiable. De là, le télésiège de Hirli permet de rejoindre en un saut de puce le Schwarzsee (à 2’583 m) et son hôtel-restaurant éponyme. Vue spectaculaire plus que garantie. matthiol.chschwarzsee-zermatt.ch De jolis chalets d’alpage, il y en a aussi du côté de Findeln, sur la bleue n°5. L’ancien mayen, croquignolet, est aujourd’hui l’un des QG gastronomiques de la station avec ses deux incontournables, identiquement notés 14 par Gault&Millau. Chez Vrony, le plus célèbre peut-être, met superbement en valeur les produits valaisans (avec notamment sa viande séchée maison), souvent bio, sur des notes créatives. L’ambiance ? Chill-out un peu chic, avec chaises longues en terrasse nappées de peaux de mouton et décor intérieur réalisé par l’architecte-artiste zermattois Heinz Julen. En contrebas, le Findlerhof, à la croix suisse fermement arrimée à l’orée d’une gigantesque terrasse panoramique, est lui aussi bien connu. Pour son esprit décalé. Pour l’accueil de Franz et Heidi, fidèles au poste depuis deux décennies. Pour ses raviolis aux truffes. Pour sa quiche. Pour ses gargantuesques rösti Matterhorn. Ceux qui viennent en ski doivent au préalable les déposer près de la petite chapelle blanche, puis descendre à pied.Trois autres restaurants d’altitude proches méritent une halte : l’Adler Hitta, tendance chill & grill, avec musique live épisodique et jacuzzi en été (!) l’Enzian et le Paradise, récemment repris par Vrony. chezvrony.chfindlerhof.chadler-hitta.chparadisezermatt.ch Et à Riffelalp alors ? Là, c’est sur le restaurant italien Al Bosco qu’il faut miser, au cœur du très chic Riffelalp Resort (5*), alangui sur son vaste replat panoramique, à 2’222  m. Sa terrasse XXL est frôlée par les skieurs dévalant la rouge du Riffelberg. Et pour rejoindre la salle intérieure, la maison fournit des chaussons! riffelalp.com Au plus près des sommetsPlus en altitude, le réseau des remontées mécaniques des ZBAG dessert tout un ensemble de stations et haltes où l’on peut se restaurer, généralement en bénéficiant de panoramas imprenables sur les Alpes. Parmi les meilleures escales figure, au Rothorn (3’103 m), le Ristorante Pizzeria, tout de bois clair et de vues spectaculaires. À Blauherd, à « l’étage » d’en-dessous (2’571 m), le Blue Lounge est connu pour ses flammkuchen (tartes flambées alsaciennes). Mais il faut avant tout pousser jusqu’à Fluhalp (2’620 m), une solide et amicale cabane de montagne bâtie dans les années 1930, rejointe par la rouge Rotweng ou depuis le Rothorn. À la carte : des assiettes valaisannes mémorables, des plats de pâtes et des tartes maison à se lécher les babines, des sourires, une ambiance et de la musique live en saison… rothornpizzeria.chfluhalp-zermatt.ch Plus haut encore ? Sautons dans le téléphérique du Trockener Steg, enchaînons par le téléphérique de Furggsattel et, enfin, laissons-nous glisser jusqu’à la Gandegghütte. À 3’030 m d’altitude, face à l’un des plus beaux points de vue des Alpes, cette ex-cabane réinventée en bar-restaurant surplombe, côté arrière, le glacier de Théodule. Le lieu accueille chaque année ou presque la plus haute scène du festival de musique Unplugged ! On y mitonne de bonnes spécialités locales pour se requinquer. Mieux encore : on peut y passer la nuit pour profiter du cadre et des pistes en primauté, le matin suivant.Et si le plancher des vaches semble encore trop près, reste à grimper jusqu’au Klein Matterhorn pour déjeuner au Matterhorn glacier paradise, à 3’883 m d’altitude. On n’a pas tous les jours l’occasion de manger dans le restaurant de montagne le plus élevé d’Europe. gandegg-huette.net matterhornparadise.ch Et côté italien ?Difficile, ici, d’échapper à la pause expresso ou ristretto, à condition d’avoir ses papiers (au cas où) et quelques euros en poche. À peine franchies les crêtes, se fait sentir l’appel de la fondue valdôtaine, des raviolis, du risotto, de l’ossobuco et de la polenta du Bontadini. De son tiramisu aussi ! Enveloppé de vastes terrasses panoramiques à 3’100 m, au pied même de la face sud du Cervin et de l’arête de Furggen, l’établissement se partage entre self de qualité et restaurant chaleureux, tendance locanda. Plus bas (2’750 m), le presque légendaire Chalet Étoile, au-dessus de Plan Maison, est tenu depuis 1974 par la chef suédoise Ulla Frassi et son mari italien Cesare. La cuisine ? De marché. Élégante. Surprenante et gouteuse, tendance fusion italo-suédo-asiatique. Encore un joli petit voyage gastronomique. chaletetoile.it

Claude Hervé-Bazin 2021-01-14 08:00:34
Helvet.swiss - Zermatt  Un hiver comme les autres

Zermatt

Comment la Société des remontées mécaniques de Zermatt a-t-elle vécu cette année 2020 ?Jusqu’au confinement, Zermatt s’apprêtait à engranger une nouvelle saison record. La fermeture subite et complète des installations le 14 mars nous a obligés à nous réorganiser, en divisant par deux nos équipes et les faisant alterner pour respecter les normes anti-Covid. Nous avons ainsi pu continuer l’entretien des installations et rouvrir en toute sécurité dès le 7 juin — en nous concentrant sur la clientèle suisse. Le soutien indéfectible de nos partenaires financiers nous a parallèlement permis de sécuriser nos plans d’investissement et de poursuivre sur la lancée de nos projets en cours. Parlez-nous de ces projets…La télécabine de Kumme, qui devrait être inaugurée ce 20 décembre, sera la première installation autonome de ce type en Suisse. Elle reliera Tufternkehr au Rothorn en deux sections et disposera d’un système d’enneigement étendu jusqu’au bas des pistes, stimulant tout le secteur. Quant au Matterhorn glacier ride II, qui reliera d’ici l’été 2022 le Klein Matterhorn (CH) à Testa Grigia (I), il s’intègre dans le projet exceptionnel de l’Alpine-X, qui permettra de survoler intégralement les Alpes de Zermatt à Cervinia, avec escales en cours de route ! Cette liaison — la plus haute du massif – devrait favoriser un développement important du tourisme estival, en particulier étranger. Si aujourd’hui 25 % de nos revenus sont générés l’été, nous comptons atteindre 30 % dans les 3-4 années à venir. La gestion au quotidien a-t-elle beaucoup changé ?Pas tant que ça, même si nous avons appris à nous adapter au jour le jour. Dans tous les espaces clos confinés, employés et visiteurs portent désormais le masque. Et la désinfection des espaces communs, remontées incluses, a naturellement été renforcée. Quelles perspectives pour la période à venir ?L’année a été et demeure très particulière, pleine d’incertitudes. Nous sommes toutefois optimistes et restons convaincus d’un rebond futur du tourisme. La crise sanitaire passera. Cet hiver, sous réserve d’éventuelles nouvelles mesures restrictives indépendantes de notre volonté, le domaine de  Zermatt sera intégralement ouvert. Et pour rassurer les visiteurs, nous proposons des conditions d’annulation élargies : un forfait non utilisé pour cause de Covid, de quarantaine ou d’interdiction d’accès au territoire sera remboursé sous forme de voucher. Cet hiver, la clientèle suisse est clairement notre priorité. Peut-être d’ailleurs connaîtrons-nous le même boom que l’été dernier ? Pouvez-vous d’ores et déjà tirer un bilan économique de la crise sanitaire ?En raison de la fin anticipée des opérations au printemps, la saison 2019-2020 s’est soldée par une perte financière d’environ 15 millions de francs — que nos réserves nous ont permis d’absorber. Nous avons néanmoins pris l’initiative de compenser intégralement la réduction de 20 % de salaire de nos employés passés en temps partiel. Cet hiver, les incertitudes et l’absence de visiteurs étrangers devraient se traduire par une réduction de chiffre d’affaires de l’ordre de 25 %. Mais tout dépendra aussi de la météo ! matterhornparadise.ch

Claude Hervé-Bazin 2021-01-07 08:00:10
Helvet.swiss - Air Zermatt  Profession : aventuriers de haut vol

Air Zermatt

Les alpinistes blessés ou livrés à leur sort en altitude ont immanquablement l’impression d’un petit miracle lorsque retentit dans le ciel l’écho de l’appareil d’Air Zermatt. La compagnie, fondée en 1968 pour faire face aux situations d’urgence dans la vallée et en montagne, s’est depuis diversifiée. Ravitaillement des cabanes, construction en altitude, survols touristiques, transferts, héliski permettent désormais de financer les évacuations sanitaires. Une année atypiqueL’année 2020 a commencé sur les chapeaux de roue. Entre janvier et mars, Air Zermatt a assuré plus de 600 missions de sauvetage — pour une moyenne annuelle d’environ 1’800. Le confinement a ensuite vu les interventions chuter drastiquement. « Seuls trois patients atteints du Covid-19 ont dû être évacués de Zermatt vers des hôpitaux de la région » lors de la première vague printanière, précise Gerold Biner, directeur de la compagnie depuis une décennie. Puis, à partir de mai, le retour progressif à la normale a vu les appareils rouge et blanc de la compagnie multiplier les allers et retours sur le chantier de la télécabine de Kumme, reliant Tufternkehr au Rothorn, qui doit remplacer la précédente emportée par une avalanche en 2018. Soucieux de contribuer à la relance du tourisme, Air Zermatt a ensuite fait carton plein, cet été, en proposant une réduction de 10 % sur les tarifs habituels de ses vols panoramiques. Résultat : quelque 160 personnes sont venues, chaque jour, tutoyer le Cervin et le mont Rose à bord de ses hélicoptères. Si l’année a, comme pour tout le monde, été difficile, Air Zermatt s’en tire donc plutôt bien, avec un chiffre d’affaires réduit de « seulement » 25 à 30 %. Simulateur et récompensesÀ aucun moment l’entreprise n’a cessé d’aller de l’avant. Le rachat d’Air-Glaciers, autre acteur historique suisse du sauvetage en montagne et des vols en hélicoptère, a déjà permis de réaliser d’importantes économies d’échelle — même si les deux compagnies continuent chacune de voler de leurs propres ailes, sous leur propre nom. Profitant du temps mort du confinement, Air Zermatt a parallèlement redonné un coup de jeune à son terminal de Zermatt. Et investi du temps dans un simulateur de vol expérimental développé en partenariat avec l’entreprise de réalité virtuelle VRM Switzerland. Le but ? Créer un outil pointu et précis permettant de s’entraîner pour les vols de montagne et les interventions d’urgence.« S’il faut d’abord réussir à traverser la crise sanitaire », temporise Gerold Biner, tous les autres indicateurs sont au vert pour la compagnie. Le boss lui-même a attiré les projecteurs cet été lorsque la Fondation Divisionnaire F. K. Rünzi lui a remis son grand prix, distinguant l’œuvre d’une personne ayant fait honneur au canton du Valais… Une preuve de plus, s’il en fallait, du caractère essential d’Air Zermatt et de ses hommes dans les cieux du Mattertal. air-zermatt.ch

Daniel Bauchervez 2020-12-31 07:00:06
Helvet.swiss - Zermatt in  a good Mood

Zermatt in

Kirchstrasse 42. C’est au pied de l’hôtel Antika, face aux sérénités éternelles du cimetière, que la marque aménage, dans un shop de 50 m2 conçu pour attiser la convoitise des Mood lovers — dont l’engouement ne cesse de se propager sur les réseaux sociaux. Voilà un objet assez unique : une bague, rien qu’une bague, mais une drôle de bague. Contemporaine. Androgyne. Minimaliste. Ludique. 100 % Suisse. Et toujours dans l’air du temps. 1001 bagues Pas de collier. Pas de boucle d’oreille. Pas de bracelet. Mood ne fait qu’une bague… aux déclinaisons infinies. Le concept, inventé par le bijoutier-designer Cédric Chevalley, est aussi évident que techniquement sophistiqué. Autour de la base, une structure en acier inoxydable (ou désormais en titane), se clipe un anneau central interchangeable, baptisé addon. Conçu à l’origine en verre, ce dernier se décline aujourd’hui en une multitude de matériaux : polymère, carbone, bois (exotique), aluminium, acétate, bronze et même or rose et palladium. Les anneaux digit en argent portent, eux, les empreintes du client, reproduites à l’identique. Et les fac simile intègrent un court message manuscrit à l’intention de son amoureux(se)… Plus récemment, la marque s’est même lancée avec succès dans la haute joaillerie, en proposant des addons sertis de pierres — diamants blancs ou noirs (origine certifiée), topazes, saphirs, émeraudes. Les plus précieuses des Mood atteignent ainsi cent fois le prix de leurs aînées. Mais quand on aime on ne compte pas. Une imagination débridéeCombien de modèles existent-ils ? Difficile de suivre, tant les designers maison sont féconds. « Des dizaines de nouveaux modèles sont proposés chaque mois, précise Stéphanie Pousaz, co-manager de la collection, pour des centaines d’addons disponibles sur le site en même temps ». Grands succès de l’année : la collection Bohème Chic et les modèles XS. À suivre, désormais : la nouvelle collection Zermatt, conçue pour l’inauguration du shop local.Personnalisables à l’infini, les bagues Mood démontrent aussi leur âme de caméléon au travers du choix des ambassadeurs maison. Au doigt de Petra Klinger figure ainsi un addon évoquant le rocher. À Sébastien Buemi une bague intégrant des diamants fabriqués à partir de l’une de ses voitures accidentées ! Et à Belinda Bencic, pour briller sur les cours de tennis, un modèle serti de 11 diamants (son chiffre fétiche) réalisé à partir de l’une de ses propres raquettes ! Aucun doute : l’inventivité des moodistes est sans limite.     yourmood.netmoodjoaillerie.net

Sophie de Charbevel 2020-12-24 08:00:30
Helvet.swiss - Zermatt couronnée  meilleure station des Alpes

Zermatt couronnée

En novembre, Zermatt a remporté pour la troisième fois le titre de « Best Ski Resort ». Une première dans l’histoire de ce classement de référence hiérarchisant les meilleures stations des Alpes, établi tous les deux ans par l’université d’Innsbruck avec le concours de quelque 40’000 skieurs.Zermatt jouit, c’est vrai, de l’un des plus grands domaines skiables du monde. À cheval entre le Haut-Valais et le val  d’Aoste (côté Breuil-Cervinia), il déroule un vaste écheveau de 360 km de pistes. Une petite partie, sur le glacier Théodule (21 km), est même accessible aux skieurs toute l’année — ce dont ne se privent pas de nombreuses équipes nationales à l’entraînement. Autre particularité importante : le soleil brille ici jusqu’à 300 jours par an.Le Matterhorn Ski Paradise est aussi le plus haut domaine d’Europe. Il culmine à 3’883 m au Matterhorn Glacier Paradise et même à 3’899 m si l’on prend en compte le versant italien qui y est efficacement relié. Cette caractéristique assure un enneigement à nul autre pareil (et néanmoins sécurisé à plus de 80 % par des canons à neige), mais aussi des panoramas époustouflants sur 38 des 82 sommets de plus de 4’000 m des Alpes ! Difficile de faire mieux. À chacun son ZermattIci, on est en haute montagne. Le Matterhorn Ski Paradise s’étend du Rothorn (3’103 m) au Matterhorn Glacier Paradise (3’883 m) et au Schwarzsee (2’583 m), en passant par le Stockhorn (3’532 m) et le Gornergrat (3’089 m) — accessible par un célèbre petit train à crémaillère rouge, le plus haut d’Europe, qui figure sur la liste des plus belles excursions de Suisse depuis 1898. De là, d’ailleurs, d’où que l’on skie, le regard porte sur l’iconique Cervin.Les 145 pistes sont impeccablement préparées. Elles se répartissent en 75 km de bleues, 220 km de rouges, 27 km de noires et 38 km de jaunes dédiées au freeride. Skieur du dimanche adepte (ou non) du ski-bar, féru de vitesse, freerider mordu, tous trouvent leur bonheur sur les pentes du Matterhorn Ski Paradise.Et que dire des 53 remontées mécaniques ultramodernes, à la pointe de la technologie ? Soixante millions de francs seront investis sur deux ans pour étoffer encore ce parc, en achevant pour Noël 2020 la télécabine de Kumme puis, en 2022, la télécabine tricâble Matterhorn glacier ride II. En prime : un Snowpark ouvert quasiment toute l’année (l’été au Plateau Rosa, l’hiver sur le glacier Théodule) et… un forfait gratuit pour les enfants jusqu’à 9 ans ! Les jeunes jusqu’à 16 ans bénéficient d’ailleurs du même traitement les samedis d’hiver. Une station 2.0À Zermatt, la numérisation est mise à profit tous azimuts pour faciliter ou embellir la vie des skieurs. Le wifi est ainsi disponible sur tout le domaine. Quant au forfait-sésame, il donne accès — tout aussi gratuitement — à une foule de services : casiers à skis au départ des remontées, statistiques de dénivelé parcouru dans la journée et même vidéo de descente sur la piste Skimovie ! Fin 2019, ces efforts de digitalisation ont valu à la station le « Milestone - innovation », prix annuel récompensant le meilleur du tourisme suisse. zermatt.chmatterhornparadise.ch

Laurent Grabet 2020-12-17 07:00:30
Helvet.swiss - Face au Cervin, exactement

Face au Cervin

1907. Theodore Roosevelt règne sur les États-Unis, le tsar Nicolas II sur la Grande Russie et Édouard VII a succédé depuis quelques années à peine à sa mère, la reine Victoria. En Afrique du Sud, Gandhi appelle à la résistance pacifique, tandis que, en Finlande, sont élues les premières femmes députées de l’histoire… À Zermatt, le Gornergrat Bahn attire un nombre grandissant de touristes, aristocrates et fortunés. Le Beau Site devient l’un de leurs havres favoris l’été, puis l’hiver après 1927, lorsque le train ne s’arrête plus aux premiers flocons.Aujourd’hui comme hier, la façade héroïque et élégamment géométrique de cette grande dame — comme disent les Anglo-Saxons — s’ouvre sur un vaste hall où Hercule Poirot aurait toute sa place. L’hiver, un feu de bois s’y consume dans l’âtre. Le Parkhotel Beau Site, c’est toute la tradition hôtelière suisse, le Cervin en plus. Un confort irréprochable. Un service impeccable et sympathique, appuyé sur une équipe pléthorique de 65 employés en pleine saison. Un luxe douillet, mais sans esprit guindé. Un hôtel qui traverse les époquesLe respect de la tradition n’oblige pas à figer le temps. Largement rénové au cours de l’automne 2019, le Beau Site s’enorgueillit désormais d’espaces communs revisités — le lobby et la réception, le bar, les restaurants. Déjà, en 2016, le spa, parmi les principaux atouts de l’établissement, avait été modernisé, avec piscine (à 30° C), duo de grands jacuzzis (à 36° C), hammam, sauna finlandais et vitarium (à la chaleur et l’humidité moins intenses). Ensuite : une séance détente, un massage aux pierres chaudes, à l’huile de sésame dans la tradition ayurvédique, ou façon lomi lomi hawaïen. Avec rafraichissements et en-cas à disposition !Le soir, on se retire dans les chambres classiques du bâtiment historique, ou dans celles de la Villa attenante (bâtie en 2010), aux atours de grand chalet, plus amples encore et bardées de baies vitrées. Une même constante les unit : une vue sublime sur l’iconique Cervin — servie, pour les plus chanceux, depuis leur lit. Et si la vue prime, il y a mieux encore : la suite familiale occupant la tourelle sommitale de l’hôtel principal, avec sa véranda offrant un panorama à plus de 180° ! On y accède par un escalier à colimaçon en verre. Honneur aux producteurs locauxCôté table, le Beau Site évolue aussi. Remplaçant l’ancienne brasserie, The Grill, son restaurant référence, sert viandes et poissons grillés de qualité, dans de nouveaux atours. Les produits régionaux et saisonniers figurent ici en (très) bonne place. Parmi les fournisseurs figurent la coopérative alpine de Riffelalp (pour le bœuf) et la ferme bio Ebneter (porc et agneau). Le chef allemand Christoph Nienstedt, installé depuis trois décennies en Suisse (après avoir travaillé pour la famille royale suédoise !) prépare ses propres saucisses et viande séchée. Le yaourt est acheté localement à la Fromagerie Horu, le fromage à Stafelalp et l’emmental AOP chez Jumi à Oberhünigen. Autant de produits que l’on retrouve sur les tables du généreux petit-déjeuner et du 3 Seasons, le nouveau restaurant buffet de l’établissement. Quant à la cave, elle ne manque pas de bouteille(s). Les crus du Valais y partagent la vedette avec ceux d’Italie et de France — occasionnellement présentés lors de dégustations à la vinothèque Divine. Et pourquoi ne pas s’offrir un verre au Bar 1907 ? Revisité sur des touches contemporaines, le lieu sublime mieux encore la Belle Époque si chère au Beau Site, avec pianiste à demeure après 18 h. Le point commun de ces différents espaces ? Un goût consommé de l’épure alpine, matinée de matériaux naturels chaleureux, et une quête assidue du panorama, Cervin aux premières loges. parkhotel-beausite.ch

Daniel Bauchervez 2020-12-09 14:25:17
Helvet.swiss - Dîners spectacle au Backstage

Dîners spectacle au Backstage

2020 n’a pas été tendre avec Heinz Julen. La fermeture prématurée de la station à la mi-mars ne pouvait pas plus mal tomber, quelques semaines seulement avant le début du très attendu Festival Unplugged. L’hôtel Backstage accueille en effet depuis toujours une des scènes de l’événement… La galerie d’art de l’établissement, la Kunstraüme, devait en parallèle s’ouvrir, en avril, à un peintre contemporain si célèbre que sa venue — décalée à 2021 — s’entoure toujours de mystère. Pour l’heure, la Kunstraüme expose des œuvres de la Suissesse Ursula Stalder, qui travaille les déchets collectés dans la nature — une exposition intitulée When trash becomes Art. Un artiste français devait suivre, mais les restrictions aux déplacements liées à la pandémie en ont décidé autrement. L’occasion pour Heinz Julen de montrer ses dernières œuvres, plus colorées, plus grandes que jamais — dont les promeneurs auront un avant-goût en passant à la boutique de la Bahnhofstrasse 7b. Un autre projet a pris corps en parallèle. Constatant les difficultés du secteur artistique, particulièrement touché par la situation sanitaire, Heinz Julen a décidé d’organiser ses propres dîners-spectacles au cinéma du Backstage ! Annoncés pour les jours précédant Noël, ils devraient se poursuivre chaque soir de la saison. Une bouffée d’oxygène pour les artistes privés de scène, qui émergeront de l’ombre des coulisses pour retrouver enfin la lumière. Quatre nuits par semaine, se produira Sky of Augustine, un duo frère-sœur composé de Joel et Romaine Müller (skyofaugustine.ch), qui inviteront eux-mêmes sur scène d’autres jeunes talents. Un écho aux scènes acoustiques du festival Unplugged, entrecoupé de plongées visuelles et auditives dans le Zermatt d’autrefois, au gré d’extraits de films des années 1950, standard du cinéma du Backstage. Cerise sur le gâteau? Un bon repas mitonné par les chefs du très renommé After Seven (17 points au Gault&Millau). heinzjulen.combackstagehotel.ch

Daniel Bauchervez 2020-12-09 07:00:23
Helvet.swiss - Chalet Hôtel Schönegg - Un bien « joli coin » de Zermatt

Chalet Hôtel Schönegg

Ce n’est pas un bout de montagne que l’on découvre depuis l’immense terrasse du Schönegg : c’est un vrai panorama à 180° sur la vallée du Mattertal, sur les toits de Zermatt nichés dans leur repli alpin, dans l’axe même du roi Cervin. L’été, les pétunias s’affichent aux balcons. Le Schönegg est un vrai chalet, un chalet double, tout de bois vêtu. L’hiver, la neige s’arrime à ses toits doucement pentus, auxquels s’agrippent quelques stalactites de glace. Porte franchie, l’univers alpin s’affirme. À travers les beaux parquets. Le mobilier. La dentelle de bois sculpté du restaurant. Les lambris des chambres Charme, joliment rénovées, et des Style Cervin, aux notes plus contemporaines. Ici aussi, la vue est acquise : les trois quarts des 48 chambres de l’établissement regardent l’icône. Une famille de vigneronsLa terrasse, joliment baptisée Infinity, accueille en avril une scène du festival Zermatt Unplugged : c’est dire si on a la place de s’y étendre. À l’heure de l’après-ski, les notes aigrelettes du piano s’y répandent sur des airs de classique ou de jazz, le Cervin sous le nez, évidemment. Le moment est à la détente, planchette à picorer devant soi, verre de vin en main. Mais pas n’importe quel vin... Côté nectars, personne, à Zermatt, ne fait mieux que le Schönegg. Issus d’une famille de vignerons unie à une famille d’hôteliers, Sebastian et Anna Metry, les sympathiques propriétaires, ont du jus de raisin qui coule dans les veines. Depuis cinq générations, au moins, les Metry cultivent la vigne du côté de Varone, sur le versant opposé du Valais. Du Pinot Noir, du Fendant, permettant d’élaborer une production confidentielle, à peine suffisante pour fournir les tables du restaurant et de son bar — joliment baptisé Uncorked. Aucun doute : le vin est ici à l’honneur. La cave du Schönegg aligne près de 400 références, dont une centaine de crus valaisans personnellement dégustés et choisis par le maître de maison, sans oublier une impressionnante sélection de vins bordelais. Aux fourneaux depuis deux décennies, le chef Reinhold Wrobel fait chanter les produits locaux au gré d’un menu de marché (5 plats) quotidiennement réinventé. Amoureux de l’Asie, il n’hésite pas à titiller les papilles de ses convives d’un curry, d’une touche de miso ou de sésame. Sur les banquettes confortables et les tables en bois épuré, éclairées par des luminaires bouteilles, le repas se savoure dans l’axe du Cervin, naturellement. De quoi contenter pleinement les clients Relais & Châteaux, en écho à la devise de la chaîne : creating delicious journeys.  www.schonegg.ch

Claude Hervé-Bazin 2020-06-02 11:00:36
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