
Mirabeau Resort & Spa Zermatt
Welcome to the magical place
Central mais calme, le Mirabeau est aux mains de la même famille depuis trois générations — une famille à l’accueil aussi chaleureux que professionnel, animée par la volonté de constamment améliorer des prestations et services pourtant déjà excellents.
À quelques minutes seulement à pied de la gare (et moins encore avec la navette gratuite), le Mirabeau Resort & Spa a troqué les fleurs et les chaises-longues de l’été pour les coussins de neige de l’hiver. Il fait bon pousser la porte et se réfugier sous ses toits en attendant de découvrir, au petit matin, depuis les balcons tournés au sud, la face orientale du Cervin inondée par la lumière orangée du jour naissant, resplendissant au-dessus de Zermatt encore endormie dans l’ombre de sa vallée. Une promesse — météo aidant.
Le Mirabeau réunit quatre édifices. Dans celui d’origine et l’Alpine voisin, ouvert en 2004, bois clairs et vernis font écho aux touches lavande et myosotis du mobilier, fauteuils extra-larges et têtes de lit capitonnées. Les Junior Suites Alpines y déroulent leurs parquets de chêne et notes de bois vieux de mélèze, feutre, lin et loden — avec, en version loft et XXL, charpente intégralement exposée, coin salon, cheminée et baignoire en îlot. Partout, des lits douillets. Et, sur l’oreiller, un chocolat Lindt. Délicate attention.
À quelques pas, le Chalet Antoine ajoute ses sept studios et appartements déroulant entre 35 et 100 m2, pouvant accueillir jusqu’à 10 personnes. Entièrement rénovés, tous bénéficient d’une cuisine, d’un balcon privé et de services hôteliers — le meilleur des deux mondes.
Une nouvelle Étoile brille
Pour ne pas se reposer sur ces lauriers, la famille Reichenbach-Julen s’est lancée en 2023, après cinq ans de planification, dans la construction d’un nouvel édifice, baptisé Étoile. Un investissement majeur, enveloppé d’une façade en bois peu banale, inspirée de celles des grands chalets de l’Oberland bernois — si chères au directeur Francis Reichenbach, originaire de Gstaad, et à son épouse Marie Reichenbach-Julen, la petite-fille du fondateur, qui veillent aujourd’hui ensemble sur l’établissement.
Ce nouveau bâtiment réunit une vingtaine de chambres en partie modulaires, pensées pour un public jeune, ainsi que deux studios et deux appartements penthouse duplex de luxe — sans oublier un centre de fitness accessible aux clients extérieurs et un luxueux local à skis. À la manœuvre côté design, Marie a harmonisé les touches alpines aux clins d’œil élégants renvoyant à un art de vivre à la française intemporel, leitmotiv de la décoration du Mirabeau depuis l’origine. Sa recette ? Parquets clairs, gris doux, têtes de lit nappées de toile de Jouy beige, consoles et fauteuils aux discrets galbes Louis XV, épais rideaux, robinets et ferrures aux relents vintage. Les salles de bains aux grandes fenêtres et dalles en quartzite sont particulièrement appréciées des clients pour leur luminosité naturelle. Autre hit : les junior suites familiales avec leur cheminée à gaz. En parallèle, lustres en cristal, coussins moelleux, couvertures en fausse fourrure et velours écru, café au lait et taupe assurent le caractère chaleureux des espaces.
Bien-être et gastronomie
Dans ce cocon, le spa, étendu sur 600 m2, n’est pas en reste. Ici, il n’ouvre pas qu’au retour des pistes, mais aussi le matin, pour mieux se mettre en jambes (9 h-11 h, 14 h-21 h) ! Pièce maîtresse de l’ensemble : une longue piscine sous voûte métallique, très futuriste. En complément : des instants de quiétude inspirés par la toile de fond des Alpes, dispensés par le sauna en bois valaisan, les bains aux herbes des montagnes, bain de vapeur aux cristaux, jacuzzi, salles de soins (l’une réservée aux couples) et douches glacées vivifiantes faisant écho aux torrents puissants et cascades de la Mattertal.
Dans la chronologie de la soirée, l’apéritif se prend au bar, calé dans un large fauteuil club revêtu de tweed écossais aux vieux roses et mauves, face à la cheminée crépitante. Plafond en étain martelé, abat-jours bordeaux à froufrous, le ton est au speakeasy.
À l’heure de se mettre à table, un choix s’impose. Restaurant de référence de l’établissement, L’Épicure, entièrement revisité en 2022, dit bien de quoi il retourne. La chef Géraldine Géroué y propose chaque soir une cuisine française gourmande fidèle à ses origines, matinée d’influences alpines. Le foie gras y côtoie ainsi des viandes (comme le porterhouse steak signature) et les iconiques linguine au homard. Une fois n’est pas coutume, les demi-pensionnaires profitent, eux, d’un menu dégustation, proposé au dîner dans le jardin d’hiver du restaurant Veranda, judicieusement tourné vers la corne du Cervin. Les produits régionaux y règnent en maîtres, sublimés par une soirée valaisanne hebdomadaire réunissant raclette, viande séchée… et yodel.
Pour les envies décontractées, le Marie’s Deli remporte tous les suffrages. Dans son décor aux relents d’épicerie et de boucherie à l’ancienne, veillé par le portrait sépia de la grand-tante Marie, ce café-salon de thé-restaurant s’adapte au rythme des heures. Brunch couru aux forts accents suisses (quotidien en hiver). Douceurs de l’après-midi et chocolat chaud grand cru pour se réchauffer les mains. Huîtres et planches en tous genres pour l’apéro. Plats copieux servis pour certains, comme jadis, en bocaux, à emporter ou à déguster sur place, perché sur une des tables et chaises hautes, ou campé sur la confortable banquette.