Beckham

On top of the world

Texte
Daniel Bauchervez
Copyright
Tudor
Parution
Hiver 2020

L’ex-footballeur David Beckham a récemment passé quelques jours à Verbier pour s’initier au backcountry snowboarding en compagnie d’une championne olympique norvégienne. Retour sur cette expérience destinée à mesurer sa capacité à affronter les défis.

Il est 4h, Verbier s’éveille.
Corrigeons: il est 4h, David Beckham s’éveille, à Verbier.
Frontale amarrée sur le bonnet, l’icône du football britannique grimpe doucement dans la nuit, skis (splitboard) aux pieds, sur un fin tapis de poudreuse. Bientôt, le soleil inonde la montagne d’une lumière dorée intense. Le jour se lève sur un paysage sans nuage, imprenable, splendide. «Amazing» précise l’intéressé en V.O. «On se serait cru sur le toit du monde. Une couche de neige fraîche était tombée cette nuit-là. Des conditions idéales pour le snowboard», enchaîne le milieu de terrain, soudainement bien loin de son domaine de prédilection…

Voilà bien de quoi il s’agit: David Beckham est venu en Suisse s’essayer au snowboard à l’invitation de l’horloger Tudor. Où? À Verbier, naturellement — sur les flancs du Massif des Combins. Nouvel ambassadeur de la marque, Beckham se retrouve plongé là dans l’état d’esprit qui a naturellement forgé le lien entre lui et l’horloger suisse autour d’un slogan: #BorntoDare. Sa volonté de gosse de devenir footballeur à tout prix, son succès, sa longue carrière au service de Manchester United (notamment), sa présence dans les médias, son rôle d’ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco, tout cela dénote une volonté chevillée au corps et une capacité à s’exposer et à prendre des risques, qui font écho à l’ADN-même de la marque.

Pour accompagner David Beckham dans cette aventure, Tudor a dépêché une guide un peu particulière: la quadruple championne olympique et reine du snowboard norvégienne Kjersti Buaas. Difficile de rêver meilleur prof de ski! Les deux se retrouvent dans leur souci du look, dans l’enthousiasme et l’énergie positive.

Retirant les peaux de phoque, réunissant les deux skis du splitboard, le duo se lance bientôt sur la pente, vierge. «Durant ma carrière, je n’ai pas pu me consacrer à d’autres sports et c’est seulement depuis ma retraite, avec mes enfants, que je me suis mis au snowboard, précise David Beckham. J’avais des appréhensions au début, j’avais entendu dire que les pentes de Verbier représentaient un sacré challenge… Mais c’est extra de suivre les traces d’une athlète de classe mondiale. Et maintenant, je n’ai plus qu’une envie: recommencer.»