
L’art et la manière du Cervo
Un hôtel enraciné entre tradition et engagement
Fermement arrimé dans l’éternité alpine, l’unique représentant zermattois des Design Hotels s’est embarqué dans un nouveau voyage plus cosmopolite et conscient des enjeux que jamais, en connexion constante avec la nature.
On jurerait un hameau montagnard niché dans sa corolle de sapins altiers. Juché en léger retrait du centre, sur une pente dominante, dans l’axe majeur du Matterhorn, l’Hôtel Cervo Mountain Resort regroupe un bouquet de grands chalets alpins. Sous leurs toits nappés de poudreuse, le « sens de la qualité et le goût profond pour l’extraordinaire » de la maison s’expriment à travers un luxe décontracté, moderne mais aux teintes chaleureuses, faisant largement appel aux matières nobles et naturelles.
Le meilleur des mondes
Né il y a une grosse décennie autour du concept de lodge de chasse, le Cervo a doucement évolué avec le temps, pour embrasser (outre le panorama !) l’évolution vers un monde toujours plus intégré, sans rien abandonner de son identité. Pas de globalisation, qui dissout les identités dans un grand chaudron sans goût. Le Cervo s’affirme adepte de la glocalisation — entre local et global. D’un côté, les valeurs et le respect des traditions alpines, l’envie d’intangibilité, de continuité, de ressourcement dans un village alpin aux pieds bien ancrés dans l’histoire et le terroir. De l’autre, un souci plus présent que jamais d’intégrer les influences qui construisent les réalités et les envies d’aujourd’hui, de répondre aux besoins des digital nomads, d’assurer fonctionnalité, efficacité et visibilité dans un univers plus interconnecté que jamais. Le glocal, c’est un peu vouloir bénéficier du meilleur, en toutes circonstances ! Et le Cervo entend bien, dans cette démarche, se placer à l’avant-garde.
À la tête de l’établissement, Daniel F. Lauber résume : « Plus qu’un simple hôtel, le Cervo se veut style de vie. C’est un melting-pot qui embrasse la culture des Alpes, tout en intégrant contemporanéité et influences internationales. Le Cervo est un lieu où clients, staff et locaux se rencontrent et interagissent, participant par là-même à la définition de ce que sera Zermatt dans le futur. »
Un nouveau paradigme
Par les temps qui courent, être à l’avant-garde c’est, naturellement, se soucier du milieu qui nous entoure. « La nature est au cœur de notre projet — qui se doit d’être durable et de respecter l’authenticité » précise Daniel Lauber. C’est ainsi que le Cervo s’est récemment doté d’un système de chauffage par géothermie, qui assure 95 % de ses besoins en énergie — les 5 % restant devant bientôt être couverts par le biogaz. Pour minimiser au maximum l’impact, la chaleur résiduelle des réfrigérateurs et des eaux usées est récupérée, tandis que des systèmes de sondes et de gestion harmonisée permettent de limiter la consommation au strict essentiel.
Le haut niveau de conscience écologique du Cervo va de pair avec une responsabilité sociale aiguisée et, plus globalement, une « attitude responsable envers la vie » affirme Daniel Lauber. Un engagement déjà reconnu par l’obtention des labels Sustainable living
et Ibex Fairstay, et l’intégration aux réseaux Green Pearls et Responsible Hotels of Switzerland — dont le Cervo est membre fondateur. L’établissement soutient parallèlement plusieurs associations écologiques ou socialement responsables. Dans tous les cas, un leitmotiv est ici central : le sens de la communauté.