Alpina Gstaad

Le maître alpin du bien-être

Texte
Christian Bugnon
Copyright
Alpina Gstaad
Parution
Novembre 2023

Il a l’allure des plus grands, le caractère feutré et la qualité de service des palaces. Méditant sur un théâtre de montagnes et vallées depuis son tertre survolant la promenade de Gstaad, l’hôtel The Alpina Gstaad s’inscrit dans la légende de ces hôtels de luxe emblématiques des Alpes. Un refuge princier où les cheminées et le bois font écho aux vapeurs d’un spa à nul autre pareil.

Les clochettes des chevaux tintinnabulent dans la rue, fendant le silence ouaté d’une neige précoce. Gstaad défile, paisible mais toute enluminée dans l’expectative des fêtes. Les grands chalets d’autrefois aux boiseries sculptées. Les arbres saupoudrés de blanc. Les sapins enguirlandés et les couronnes de Noël, boules rouges et pignes de pins.

Sous ses fières tourelles et ses toits blanchis, l’Alpina ronronne en surplomb, face au panorama. Voilà un bien auguste sanctuaire pour l’hiver, cheminées allumées. Un palace d’aujourd’hui, classé cinq étoiles supérieur, un nid douillet mariant la poésie des matières nobles de l’éternité alpine (bois patinés, pierre) à l’éloquence esthétique du design contemporain. Le meilleur des deux mondes, serait-on tenté de dire — sanctifié par une avalanche de récompenses, dont plusieurs titres de «meilleur hôtel de vacances de Suisse».

La table n’est pas moins cotée — les tables, devrait-on dire, distinguées à la fois par Gault & Millau et Michelin. Placé sous la direction précise du chef Martin Göschel, à l’inspiration voyageuse, Sommet by Martin Göschel culmine à 18 points, là où le Japonais maison, Megu (15 points) s’est vu décerner le titre de Meilleur restaurant asiatique de Suisse.

Détente à l’état pur
Lorsque le thermomètre baisse, le spa Six Senses appelle à se faire dorloter. En pièce maîtresse de ces 2'000 m2 baignant dans une douce pénombre bleutée, diffusée par l’oculus d’une grande verrière ovale, s’étire une longue, très longue piscine aux colonnes de palais romain et plafond de bois vieux. À son extrémité : deux jacuzzis dans leur jardin de pierres levées. S’ajoutent un grand bassin extérieur fumant plongé dans le paysage. Une salle de sports. Une grotte de sel de l’Himalaya. Et douze salles de soins, où s’activent des mains expertes.

Bien au-delà des simples massages, les architectes beauté de l’Alpina Gstaad élaborent ici des soins et des cures haut de gamme, personnalisés, à visée thérapeutique. Leur crédo? Combiner les effets des pratiques ancestrales (comme le yoga et la méditation) à ceux des dernières technologies issues de la recherche biologique et des sciences de l’environnement.

Des traitements très ambitieux
Dans cet esprit, le Spa Six Senses adopte une approche globale, d’ampleur, inspirée d’un courant de pensée favorable à la démocratisation de la science, très en vogue auprès du tout-Hollywood: le biohacking. Le principe? Concevoir sur mesure, avec l’aide d’appareils de haute technologie, des routines offrant une approche calibrée de l’exercice, de l’alimentation et des modifications comportementales, pour optimiser les capacités naturelles du corps.

L’oxygénothérapie occupe ici une place importante. Inspiré en forte concentration dans la chambre hyperbare, l’O2 induit tout un éventail d’effets bénéfiques, tant physiques que psychiques : renforcement du système immunitaire, réduction du stress, clarté de la peau. Inhalé lors d’un exercice physique modéré (sur un vélo d’intérieur, en l’occurrence), il stimule le métabolisme et booste les performances, tout en favorisant la récupération et un sommeil plus profond et réparateur. Cryothérapie à -87° C, stimulation magnétique et photobiomodulation (émission d’énergie lumineuse) viennent en complément, au gré de protocoles destinés à tirer le meilleur des différentes techniques combinées. Une panacée, en quelque sorte.

thealpinagstaad.ch