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Helvet.swiss - S’initier au ski-alpinisme  au Breithorn

S’initier au ski-alpinisme

Vous rêvez de vous offrir votre premier 4’000, skis de randonnée aux pieds ? Vous n’avez ni la condition physique de vos 20 ans ni de compétences techniques poussées en alpinisme ? Aucune expérience préalable de la haute montagne ni peut-être même de budget conséquent à disposition ? Le Breithorn (4’164 m) est pour vous malgré tout ! Il suffit, ici, de connaître la montagne et de savoir skier correctement… Un effort modéré mais des paysages puissantsS’il est le plus accessible des Alpes, ce modeste 4’000 n’est pas pour autant le moins beau ! Marquant la frontière avec le val d’Aoste italien, cette « large corne » dresse en enfilade, sur 2 km, plusieurs croupes identiquement nappées d’une fort jolie croute de glace et de neige. L’ascension, « faisable » en une demi-journée seulement en compagnie d’un guide de montagne, débute à l’arrivée du téléphérique du Matterhorn glacier paradise (3’883 m). Devant soi : 1 h 30 à 2 h 30 d’effort physique modéré, rythmé par la traversée d’un grand désert blanc, puis une montée s’accentuant graduellement jusqu’à l’élégante arête neigeuse sommitale, sur laquelle les néophytes succombent parfois à un léger vertige. Un panorama incroyable s’y déroule, englobant une quarantaine de 4’000 émergeant souvent d’une mer de nuages — dont la toute proche et intimidante Pointe Dufour (4’634 m), point culminant de Suisse. De quoi attraper le virus du ski-alpinisme et s’inscrire illico dans la section du Club Alpin la plus proche ! « La puissance de ces paysages est au-dessus de notre compréhension et nous rend insignifiants… » nous avait confié le surfeur de légende hawaïen Kai Lenny en 2016, alors qu’il s’était rendu au Breithorn à l’invitation d’un sponsor. Une descente qui se dégusteAller-retour ou petite boucle, peu importe l’itinéraire. Le meilleur est encore à venir : une goûteuse descente dans la poudreuse, d’une saveur renforcée par le prix de la sueur de la montée. On la déguste posément en s’arrêtant périodiquement. Difficile, de toute façon, de faire autrement tant dans cette neige et à ces altitudes, les muscles chauffent et le souffle se fait court. Mais la jubilation, elle, est intacte ! Cerise sur le sommet, l’aventure ne revient qu’à 115 francs par personne pour un groupe privé de 6 personnes partageant un guide, auxquels s’ajoutent 59 francs de remontées mécaniques. Donné pour une telle expérience.  zermatters.ch alpincenter-zermatt.ch

Laurent Grabet 2021-01-28 07:00:04
Helvet.swiss - Zermatt  Un hiver comme les autres

Zermatt

Comment la Société des remontées mécaniques de Zermatt a-t-elle vécu cette année 2020 ?Jusqu’au confinement, Zermatt s’apprêtait à engranger une nouvelle saison record. La fermeture subite et complète des installations le 14 mars nous a obligés à nous réorganiser, en divisant par deux nos équipes et les faisant alterner pour respecter les normes anti-Covid. Nous avons ainsi pu continuer l’entretien des installations et rouvrir en toute sécurité dès le 7 juin — en nous concentrant sur la clientèle suisse. Le soutien indéfectible de nos partenaires financiers nous a parallèlement permis de sécuriser nos plans d’investissement et de poursuivre sur la lancée de nos projets en cours. Parlez-nous de ces projets…La télécabine de Kumme, qui devrait être inaugurée ce 20 décembre, sera la première installation autonome de ce type en Suisse. Elle reliera Tufternkehr au Rothorn en deux sections et disposera d’un système d’enneigement étendu jusqu’au bas des pistes, stimulant tout le secteur. Quant au Matterhorn glacier ride II, qui reliera d’ici l’été 2022 le Klein Matterhorn (CH) à Testa Grigia (I), il s’intègre dans le projet exceptionnel de l’Alpine-X, qui permettra de survoler intégralement les Alpes de Zermatt à Cervinia, avec escales en cours de route ! Cette liaison — la plus haute du massif – devrait favoriser un développement important du tourisme estival, en particulier étranger. Si aujourd’hui 25 % de nos revenus sont générés l’été, nous comptons atteindre 30 % dans les 3-4 années à venir. La gestion au quotidien a-t-elle beaucoup changé ?Pas tant que ça, même si nous avons appris à nous adapter au jour le jour. Dans tous les espaces clos confinés, employés et visiteurs portent désormais le masque. Et la désinfection des espaces communs, remontées incluses, a naturellement été renforcée. Quelles perspectives pour la période à venir ?L’année a été et demeure très particulière, pleine d’incertitudes. Nous sommes toutefois optimistes et restons convaincus d’un rebond futur du tourisme. La crise sanitaire passera. Cet hiver, sous réserve d’éventuelles nouvelles mesures restrictives indépendantes de notre volonté, le domaine de  Zermatt sera intégralement ouvert. Et pour rassurer les visiteurs, nous proposons des conditions d’annulation élargies : un forfait non utilisé pour cause de Covid, de quarantaine ou d’interdiction d’accès au territoire sera remboursé sous forme de voucher. Cet hiver, la clientèle suisse est clairement notre priorité. Peut-être d’ailleurs connaîtrons-nous le même boom que l’été dernier ? Pouvez-vous d’ores et déjà tirer un bilan économique de la crise sanitaire ?En raison de la fin anticipée des opérations au printemps, la saison 2019-2020 s’est soldée par une perte financière d’environ 15 millions de francs — que nos réserves nous ont permis d’absorber. Nous avons néanmoins pris l’initiative de compenser intégralement la réduction de 20 % de salaire de nos employés passés en temps partiel. Cet hiver, les incertitudes et l’absence de visiteurs étrangers devraient se traduire par une réduction de chiffre d’affaires de l’ordre de 25 %. Mais tout dépendra aussi de la météo ! matterhornparadise.ch

Claude Hervé-Bazin 2021-01-07 08:00:10
Helvet.swiss - Zermatt couronnée  meilleure station des Alpes

Zermatt couronnée

En novembre, Zermatt a remporté pour la troisième fois le titre de « Best Ski Resort ». Une première dans l’histoire de ce classement de référence hiérarchisant les meilleures stations des Alpes, établi tous les deux ans par l’université d’Innsbruck avec le concours de quelque 40’000 skieurs.Zermatt jouit, c’est vrai, de l’un des plus grands domaines skiables du monde. À cheval entre le Haut-Valais et le val  d’Aoste (côté Breuil-Cervinia), il déroule un vaste écheveau de 360 km de pistes. Une petite partie, sur le glacier Théodule (21 km), est même accessible aux skieurs toute l’année — ce dont ne se privent pas de nombreuses équipes nationales à l’entraînement. Autre particularité importante : le soleil brille ici jusqu’à 300 jours par an.Le Matterhorn Ski Paradise est aussi le plus haut domaine d’Europe. Il culmine à 3’883 m au Matterhorn Glacier Paradise et même à 3’899 m si l’on prend en compte le versant italien qui y est efficacement relié. Cette caractéristique assure un enneigement à nul autre pareil (et néanmoins sécurisé à plus de 80 % par des canons à neige), mais aussi des panoramas époustouflants sur 38 des 82 sommets de plus de 4’000 m des Alpes ! Difficile de faire mieux. À chacun son ZermattIci, on est en haute montagne. Le Matterhorn Ski Paradise s’étend du Rothorn (3’103 m) au Matterhorn Glacier Paradise (3’883 m) et au Schwarzsee (2’583 m), en passant par le Stockhorn (3’532 m) et le Gornergrat (3’089 m) — accessible par un célèbre petit train à crémaillère rouge, le plus haut d’Europe, qui figure sur la liste des plus belles excursions de Suisse depuis 1898. De là, d’ailleurs, d’où que l’on skie, le regard porte sur l’iconique Cervin.Les 145 pistes sont impeccablement préparées. Elles se répartissent en 75 km de bleues, 220 km de rouges, 27 km de noires et 38 km de jaunes dédiées au freeride. Skieur du dimanche adepte (ou non) du ski-bar, féru de vitesse, freerider mordu, tous trouvent leur bonheur sur les pentes du Matterhorn Ski Paradise.Et que dire des 53 remontées mécaniques ultramodernes, à la pointe de la technologie ? Soixante millions de francs seront investis sur deux ans pour étoffer encore ce parc, en achevant pour Noël 2020 la télécabine de Kumme puis, en 2022, la télécabine tricâble Matterhorn glacier ride II. En prime : un Snowpark ouvert quasiment toute l’année (l’été au Plateau Rosa, l’hiver sur le glacier Théodule) et… un forfait gratuit pour les enfants jusqu’à 9 ans ! Les jeunes jusqu’à 16 ans bénéficient d’ailleurs du même traitement les samedis d’hiver. Une station 2.0À Zermatt, la numérisation est mise à profit tous azimuts pour faciliter ou embellir la vie des skieurs. Le wifi est ainsi disponible sur tout le domaine. Quant au forfait-sésame, il donne accès — tout aussi gratuitement — à une foule de services : casiers à skis au départ des remontées, statistiques de dénivelé parcouru dans la journée et même vidéo de descente sur la piste Skimovie ! Fin 2019, ces efforts de digitalisation ont valu à la station le « Milestone - innovation », prix annuel récompensant le meilleur du tourisme suisse. zermatt.chmatterhornparadise.ch

Laurent Grabet 2020-12-17 07:00:30
Helvet.swiss - La légende de la PdG - s’écrira encore à Zermatt

La légende de la PdG

Un défi sportif et militaire hors norme« LA Patrouille », comme on la surnomme, contribue indiscutablement à l’image d’excellence de la Suisse et de Zermatt. C’est là en effet, sous l’œil sévère de l’iconique Cervin, que débutent ces dantesques 57,5 km, parcourus dans l’univers enchanteur mais sans concession de la haute montagne, jusqu’à Verbier. En chemin : 4’386 m de dénivelé positif et 4’519 m de descentes... Ces chiffres surprendront les initiés, qui gardent pour la plupart en tête 53 km et D+3’990 m. « Le parcours 2020 ne va pas drastiquement changer, mais les nouveaux outils GPS ont permis d’établir que la longueur et les dénivelés de la course étaient jusque-là sous-estimés de manière non négligeable », révèle le commandant. Les « finishers » des éditions précédentes seront ravis de l’apprendre. Leurs réussites passées n’en étaient donc que plus belles ! À l’heure où vous lirez ces lignes, les inscriptions seront malheureusement closes. Seules 1 600 patrouilles de trois auront la joie de rentrer dans la légende du 27 avril au 3 mai prochains, sur la grande ou sur la petite Patrouille des Glaciers — et sous les acclamations des quelque 40 000 spectateurs habituellement répartis en divers points du parcours, tout au long de la semaine de course. Le tirage au sort laisse derrière lui près de 300 patrouilles déçues. Mais la sécurité, l’une des valeurs cardinales de la compétition, l’exige. Pour l’assurer, l’armée suisse se mobilise avec sa rigueur bien connue huit semaines durant « sur zone ». Au plus fort de l’événement, pas moins de 1 600 soldats et hommes de la protection civile seront engagés, dont 200 soldats sanitaires et médecins, plus une quarantaine de guides de montagne et de spécialistes avalanche.  Un mythe à ne pas prendre à la légèreNul ne peut dire si les records masculin (5h35) et féminin (7h15), tous deux établis lors de l’édition 2018, courue dans des conditions exceptionnelles, seront battus. Une chose est certaine cependant : même si la seule ambition de la plupart des participants est de réussir à terminer, on ne se frotte pas à ce mythe à la légère. Un copieux entraînement physique et technique, voire même psychique, s’impose pour venir à bout des exigeantes barrières horaires. « La PdG n’est pas seulement une course, c’est une aventure humaine à trois, un voyage à travers l’histoire, la montagne, l’amitié et l’émotion », conclut joliment le Commandant Jolliet. L’une de ces épopées où le but final est finalement moins édifiant que le chemin y menant. Tous ceux qui ont eu la chance, au moins une fois dans leur vie, de participer au solennel briefing d’avant-course au pied de l’église de Zermatt et de s’élancer quelques heures plus tard de la place de la gare, le savent bien.  www.pdg.ch

Laurent Grabet 2020-03-23 07:00:39
Helvet.swiss - Une école internationale où le ski est roi

Une école internationale

Former des citoyens du mondeLancée en 2010, la Lemania-Verbier International School entre clairement dans cette cour très fermée. Quelque 130 élèves de 3 à 15 ans, originaires d’une vingtaine de pays, y sont scolarisés en uniforme. L’écolage s’élevant entre 25 000 et 35 000 francs — dans la moyenne suisse de ce type d’établissement —, la LVIS accueille naturellement surtout des jeunes issus de milieux sociaux-professionnels privilégiés. Parmi eux, quelques enfants d’aristocrates appréciant particulièrement la discrétion bagnarde. Il est vrai qu’à Verbier plus qu’ailleurs encore en Suisse, lorsqu’on croise un Richard Branson ou un Peter Brabeck (ex-PDG de Nestlé) les skis sur l’épaules, dans la rue, on fait mine de ne pas le reconnaître... À la Verbier International School, on met un point d’honneur à « former des citoyens du monde ». L’enseignement dispensé en anglais, avec des cours de français en parallèle, se veut holistique : il nourrit toutes les facettes de l’être humain. Les valeurs sous-tendant ce cursus, débouchant sur un diplôme IGCSI reconnu partout sur la planète, sont elles aussi très anglo-saxonnes. « Nous souhaitons en particulier développer chez nos élèves l’ouverture d’esprit, l’audace, l’intégrité, la communication, la curiosité et l’esprit critique », relève Thibaut Descoeudres, directeur de l’établissement. Pour cela, cet ancien parapentiste d’élite de 44 ans et la vingtaine de professeurs formant son équipe pédagogique, cisèlent un « enseignement sur mesure » par petits groupes de 5 à 15 élèves, « en évitant une transmission verticale du savoir, un peu datée ». La montagne comme terrain d’apprentissageTous sont convaincus que leurs protégés n’apprennent pas plus dans les deux chalets hébergeant les salles de classe qu’en se frottant aux montagnes qui leur font face. Le sport en général — et le ski en particulier —, tiennent une place centrale dans cette scolarité atypique en altitude. C’est d’ailleurs souvent pour l’offre locale que les parents d’élèves se sont installés à Verbier et y ont scolarisé leurs enfants. Tout l’hiver, les jeunes skient donc au moins deux fois par semaine. Certains visent l’excellence en prenant part à des compétitions sur piste ou en freeride. Un partenariat a même été développé avec la Freeride World Tour Academy de l’École Suisse de Ski de Verbier. Une formule qui marche plus que bien : la liste d’attente pour intégrer l’établissement s’allonge (une vingtaine de jeunes ont postulé). Un internat devrait voir le jour prochainement. www.lvis.ch

Laurent Grabet 2020-01-27 07:00:36
Helvet.swiss - La cabane du Mont-Rose - « Pure comme un cristal de roche »

La cabane du Mont-Rose

Posée à 2’883 m sur une terrasse naturelle, face au Castor, au Pollux, au Breithorn, au Matterhorn et aux glaciers du Grenz et du Gorner, la Monte Rosa Hütte s’implante 100 m au-dessus de l’ancienne cabane rustique qu’elle a remplacée. Voilà le refuge de montagne le plus architecturalement surprenant du pays. Propriété de la section Monte Rosa du Club Alpin Suisse (CAS), cet édifice high-tech se présente sous la forme d’un « cristal de roche » de bois de 18 m de haut, entièrement recouvert de fenêtres, d’aluminium protecteur et de 180 m2 de panneaux photovoltaïques — qui lui permettent d’atteindre une autonomie énergétique de 92 %... et de bénéficier, du coup, du label Minergie-P. Un bijou architectural­­­Ce laboratoire vivant de l’architecte de montagne est né d’un projet lancé en 2003 pour célébrer le 150e anniversaire de la prestigieuse École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ). Édifié en moins de 5 mois, entre début mai et fin septembre 2009, il est constitué d’un noyau de béton le soudant à la roche, au-dessus duquel a été élevée une structure de 6 étages tout en bois d’épicéa valaisan, constituée de 420 éléments préfabriqués, assemblés à la manière d’un puzzle géant. Un travail de haute précision, sachant que certains dépassent 1,5 tonne ! But de la manœuvre : créer un édifice modèle de durabilité, sans négliger la solidité (il est conçu pour résister à des rafales de 200 km/h) ni le confort. Pari réussi. La cabane, qui peut accueillir 120 personnes dans 18 chambres de 3 à 8 lits, loin des dortoirs exigus de jadis, dispose de bons matelas, de l’eau courante (chaude) et même, comble du luxe, de toilettes intérieures et de 4 douches ! Un sacré changement par rapport à l’ancienne cabane, où il fallait faire fondre la neige sur un poêle à charbon… Une station d’épuration intégrée permet de retraiter les eaux usées et un système de commande numérique, installé à Zurich, gère la consommation d’énergie du bâtiment en fonction de la météo, du taux d’occupation et des besoins. Un joli objectif de randonnéeLa cabane ne désemplit pas. Il faut donc réserver à l’avance pour pouvoir y séjourner à la belle saison, sachant qu’elle ne sera ouverte, en 2020, que du 13 mars au 23 mai, puis du 6 juin au 19 septembre. À défaut, elle offre une bien belle destination de randonnée à ski. L’itinéraire est relativement peu exigeant physiquement, et traverse des paysages grandioses dévoilant quantité de glaciers et de sommets mythiques. Les plus entraînés y feront simplement escale sur le chemin de la Pointe Dufour. www.monterosahuette.chwww.neuemonterosahuette.chwww.section-monte-rosa.ch/fr/c...

Laurent Grabet 2020-01-20 06:00:37
Helvet.swiss - Se perdre dans la blancheur du « Grand Désert »

Se perdre dans la blancheur

La neige est là, ensoleillée, vierge et poudreuse ? Le bulletin avalanche autorise un certain optimisme ? L’envie de vous lancer dans une belle randonnée à ski vous taraude donc tout naturellement. à Verbier, ce n’est pas le choix qui manque ! L’un des itinéraires les plus courus est celui montant à la Rosablanche, sommet de 3’335 m planté au cœur de l’univers fascinant et intemporel de la haute montagne. Le guide bagnard Claude-Alain Gailland la connaît comme sa poche, mais ne s’en lasse pas : « la Rosablanche est le pignon central permettant des aventures alpines à 360° » s’enthousiasme-t-il. Pour les plus endurants, l’accès peut se faire directement depuis la station, sur environ 10 km pour 1’600 m de dénivelé. Une autre option, plus accessible, consiste à partir des Ruinettes (500 m de montée en moins). Mais le plus sympathique, pour éviter l’overdose et plonger directement dans un grand bain de nature, consiste à prendre les remontées mécaniques pour rallier le Col des Gentianes (2’950 m) ou même le Mont-Fort (3’330 m). La première option, accessible aux skieurs moyens, est entrecoupée de deux montées successives. La seconde, réservée aux plus confirmés, ne comprend qu’une seule montée et permet de déguster la légendaire descente du Backside Mont-Fort en guise d’échauffement. « Ces itinéraires recoupent en partie ceux de la Haute Route et de la Patrouille des Glaciers », rappelle Claude-Alain Gailland. Ils passent aussi à proximité du Bec des Rosses, improbable arène rocheuse et neigeuse, où les gladiateurs freeride de l’Xtreme se mesurent chaque fin de saison. Un joli avant-goût de grande épopée hors-piste, qui explose d’intensité en parvenant sur le glacier du Grand Désert. Là, la majesté impérieuse des paysages éclipse par sa puissance le sentiment pourtant intense qu’exhalent ces traces furtives que la vanité de l’Homme croit avoir gravées à jamais. Les 50 derniers mètres se font à pied, le long de l’arête. Reste le meilleur : la descente. Là encore, plusieurs variantes s’offrent. Celle menant vers Nendaz via le lac de barrage de Cleuson est la plus tranquille. Celle débouchant sur le val des Dix par le glacier de Mourti est la plus méditative. Grâce au bus, on peut ensuite regagner Verbier en traversant une grande partie du magnifique domaine skiable des 4 Vallées. Troisième option, le vallon de Fionnay est plus exigeant techniquement, mais offre le cadre le plus sauvage de tous. Les amateurs noteront que la Rosablanche est aussi accessible en héliski. Quel que soit votre choix, s’offrir les compétences d’un guide est essentiel. www.nolimitsexperience.ch

Laurent Grabet 2019-12-30 07:00:06
Helvet.swiss - Ski 2.0 - Sous l’œil du Cervin

Ski 2.0

Si Zermatt arrive régulièrement premier du classement biennal de référence « Best Ski Resort », départageant les stations de l’arc alpin grâce à un questionnaire détaillé rempli par quelque 50 000 skieurs, cela ne doit rien au hasard ! Dès l’arrivée, les choses s’affirment différentes, ici. Détail d’importance à l’heure où la conscience écologique se réveille, le pied des pistes de Zermatt se rejoint en train, la station étant interdite aux voitures. Rien de plus simple pour autant : du cœur du village, pas moins de quatre remontées (funiculaire, télécabines, téléphérique) et un train emmènent directement les skieurs vers les différents secteurs de cet incroyable royaume montagnard. Plus près du cielÀ Zermatt, le skieur évolue au cœur de l’univers de la haute montagne. Le domaine local, le plus élevé d’Europe, est au moins partiellement accessible 365 jours par an, ce qui permet à de nombreuses équipes nationales de venir s’y préparer avant le début de la saison. Le Matterhorn ski paradise s’étend du Rothorn (3’103 m) à Schwarzsee (2’583 m), en passant par le Gornergrat (3’089 m) et le Matterhorn glacier paradise — également connu sous le nom de « petit Cervin » (3’883 m) —, desservi depuis l’année passée par une nouvelle télécabine tricâble. Le point culminant du domaine ne se situe toutefois pas à son arrivée, comme on le croit souvent, mais en haut du modeste téléski Gobba di Rollin (3’899 m), sur la proche frontière italienne. De là, la redescente jusqu’au village atteint l’astronomique dénivelé de 2’279 m, de quoi ravir les bons skieurs et mettre sur les rotules les moins entraînés... Gros bonus : là-haut, le soleil est de la partie 300 jours par année, en moyenne ! Le Cervin fait la différenceLe domaine skiable, totalisant 360 km de pistes, se distingue aussi par une particularité géographique : il s’étend sur deux pays. Côté val d’Aoste italien, on rejoint aisément les stations de Breuil-Cervinia et de Valtournenche, via le plateau de Testa Grigia (3’480 m) ou en empruntant le Theodulpass (3’301 m). Les 84 remontées mécaniques zermattoises sont ultramodernes et la vingtaine d’autres, transalpines, n’ont pas grand-chose à leur envier. À une différence près — de taille : c’est depuis le versant suisse que le pyramidal Cervin offre son meilleur profil aux skieurs. Leur expérience de glisse s’en trouve grandement magnifiée, d’autant que la région peut aussi s’enorgueillir de compter dans sa ligne de mire 38 des 82 sommets de plus de 4’000 m que comptent les Alpes ! Où que l’on porte son regard, ils sont là, parfaitement nappés de blanc. Une station 2.0Les plus connectés seront ravis : à Zermatt, le wi-fi est disponible gratuitement partout sur les pistes ! Idéal pour rapporter en live sa journée de glisse sur les réseaux sociaux. La station a beaucoup investi pour se construire une réputation 2.0. On y trouve par exemple des supports à ski électroniques sécurisables à l’aide de son forfait, et l’on peut, grâce à une application, obtenir en temps réel les informations concernant la météo, l’état des pistes et l’ouverture des remontées. Quant aux férus de statistiques – nombreux parmi les sportifs –, ils peuvent récupérer leurs données personnelles de dénivelés et distances parcourues, notamment grâce à l’application Skiline. www.zermatt.chwww.matterhornparadise.ch

Laurent Grabet 2019-12-17 17:52:38
Helvet.swiss - Les 4 Vallées – Le domaine skiable de tous les superlatifs

Les 4 Vallées

Facilement accessible en train — notamment depuis Genève Aéroport —, le domaine skiable des 4 Vallées est vraiment hors norme. Avec ses 410 kilomètres de pistes desservies par 80 remontées mécaniques, s’étalant sur les stations de Verbier, Veysonnaz, Thyon, Nendaz, La Tzoumaz et Bruson, c’est le plus grand de Suisse et le troisième d’Europe. Une journée est très loin de suffire à le découvrir dans son intégralité et permet tout juste de le traverser de bout en bout ! Les 4 Vallées, c’est aussi l’un des domaines les plus élevés de Suisse, qui culmine à 3’300 m. À l’heure du réchauffement climatique, c’est une belle assurance neige, complétée par une batterie de 510 canons, au cas où ! Ici, la saison commence immanquablement en décembre — et parfois même dès novembre — lors de la traditionnelle « Opening session », au cours de laquelle les skieurs, déguisés en Père Noël ou en Père Fouettard, skient pour 5 francs. Elle s’achève sous le soleil, mi-avril. Ski extraordinaireDes débutants aux skieurs confirmés, en passant par les freeriders, les freestylers et même les compétiteurs, il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux aux 4 Vallées. Les pistes y sont impeccablement préparées et sécurisées. Ceux qui aiment les pentes raides et la tranquillité s’échappent volontiers du côté de Bruson pour s’offrir une longue descente sauvage en forêt jusqu’au Châble. Les adeptes du freeride ont l’embarras du choix. Se frotter aux innombrables lignes du célèbre mont Gelé, dont le téléphérique a été rénové il y a deux ans ? Déflorer Backside Mont-Fort ? Ou se lancer sur l’un des sept itinéraires à ski du domaine ? Ces pistes non damées sont sécurisées et donc accessibles aux bons skieurs même s’ils n’ont ni DVA ni connaissance en matière d’avalanches. Et puis Verbier est aussi l’une des Mecques alpines de l’héliski. La station jouit en effet de la proximité de pas moins de quatre zones dédiées à cette pratique ! Plein les yeuxLes 4 Vallées offrent des panoramas uniques sur les Alpes suisses, françaises et même italiennes. Du sommet du Mont-Fort, à 3’300 m, le regard plonge dans l’univers des neiges éternelles, embrassant d’un coup d’œil — ou de deux — des sommets aussi beaux et mythiques que les Combins, la Dent Blanche, le Cervin et le mont Blanc. Un « photo-point » vient d’ailleurs d’être installé à l’arrivée du téléphérique : il permet d’immortaliser le point de vue en scannant son forfait et, ensuite, de récupérer sa photo sur le site www.skiline.cc. Mais les 4 Vallées ont encore une autre corde à leur arc : la gastronomie. Sur le seul secteur Verbier-Bruson, pas moins de 23 restaurants et bars d’altitude sont accessibles ! À l’igloo du Mont-Fort, le plus haut de tous — mais pas le plus grand ! —, on déguste rituellement la « fondue la plus haute des Alpes ». Verbier ? La station de tous les superlatifs. www.4vallees.ch

Laurent Grabet 2019-12-17 17:14:00
Helvet.swiss - Rendez-vous à l’Xtreme

Rendez-vous à l’Xtreme

Parti de rien il y a près d’un quart de siècle autour d’une bande de passionnés, sur les pentes vertigineuses du Bec des Rosses (déclivité maximale : 58°), le Freeride World Tour a fait irruption dans la sphère médiatique et dans la tête de bien des jeunes amateurs de glisse. Vidéos, réseaux sociaux, films sur grand écran, les images des riders-surhommes, survolant au mépris du danger des pentes toujours plus raides, toujours plus vierges, nappées de poudre et entrecoupées de barres rocheuses, ont peu à peu façonné un mythe.Le hors-piste est devenu freeride et une industrie entière s’est construite autour de cette activité, avec ses marques, son matériel spécialisé, ses events, ses nécessaires formations à la sécurité. Le FWT a essaimé tout autour de la planète et fait des milliers d’émules. Le circuit engendre désormais quelque 150 événements annuels entre Freeride World Tour proprement dit (réunissant les meilleurs mondiaux), Freeride World Qualifier, Freeride Junior World Championships et Freeride Skiing Team Competition (Skiers Cup).  Le rêve inassouvi du plus beau runLe FWT fait cette année escale à Hakuba (Japon), Kicking Horse (Canada), Fieberbrunn (Autriche) et Vallnord-Arcalís (Andorre), entre mi-janvier et début mars. Mais tout ramène toujours, in fine, au Bec des Rosses, au sommet duquel s’aligneront, dans les premiers jours du printemps, une trentaine des meilleurs riders de la saison.Pas de tracé imparti, pas de portes, pas de chronomètre, pas de figures imposées. En freeride, tout repose sur le choix et la beauté de la ligne, sa fluidité, le style, la technique et la maîtrise du rider. Reste à jongler avec la vitesse, la qualité de la neige, les zones verglacées, les rochers tout juste tapis sous le manteau poudreux, les crevasses, les no-fall zones (sans droit à l’erreur) obligeant à ralentir un peu la cadence — et les avalanches, bien sûr.A contrario de l’image de liberté absolue qu’ils véhiculent, les riders ne prennent pas de risque superflu. Tous les pros repèrent méticuleusement leur ligne, la mémorisent, scrutent les conditions à l’aide de jumelles, d’un appareil photo à haute résolution, d’un logiciel de cartographie, d’un drone ou même parfois en repérage par hélicoptère. Pas très écolo, mais essentiel à la survie. Mais quelle ligne choisir ? Forts de leur expérience, les meilleurs la sentent immédiatement. Il faut, au final, offrir aux juges une juste proposition d’esthétique, de risque et d’originalité, sans oublier quelques sauts pour pimenter l’affaire…Rendez-vous, donc, entre le 23 et le 31 mars au pied du Bec des Rosses, où le Village des spectateurs, installé pour la première fois en 2018, sera de retour. Plein soleil, au pied de la face, le site (d’accès gratuit) est parfait pour observer les runs — à l’exception d’une section du couloir du Dog Leg, que l’on découvre sur l’écran géant installé sur place. Avec l’émulation sans cesse renforcée des plus jeunes, le spectacle promet d’être grandiose.  www.freerideworldtour.com

Claude Hervé-Bazin 2019-02-21 07:00:37
Helvet.swiss - Longines, Timekeeper du White Turf à St-Moritz

Longines
Timekeeper du White Turf à St-Moritz

Nichée à 1'800 m d’altitude, la jolie ville montagnarde de Saint-Moritz, première station à s’être vue installée l’électricité en 1864, attire aussi bien les voyageurs et les sportifs que la belle bourgeoisie internationale, et ce en toute saison. Son climat atypique qui offre 322 jours ensoleillés par année lui vaut sa réputation. Mais pas uniquement. Ici, galeries d’art ultra sélect, hôtels prestigieux, restaurants gastronomiques et événements mondains accompagnés d’un gratin de stars séduisent la communauté.  #helvet s’est donc rendu dans cette bourgade de luxe où il fait bon vivre pour assister au White Turf, « gazon blanc » en français, aux côtés de Longines, partenaire de l’événement. Ce concours hippique, crée en 1907, et ses courses sur le lac gelé font partie de l’histoire de la vallée de l’Engadine. Depuis plus de cent ans, chaque année au mois de février, un hippodrome géant prend forme sur le lac, avec les tribunes et un grand village de stands pour accueillir pas loin de 35'000 personnes au total au White Turf. Et ce dimanche, lors du point d’orgue de la 80ème édition du Longines Grosser Preis von St-Moritz, dix pur-sang ont pris le départ pour dérober le Grand Prix au bout de deux kilomètres de glace enneigée et emporter le pactole qui s’élevait à CHF 111’111.-, le tout sous les yeux des 13'000 spectateurs du jour. Berrahri, pur-sang irlandais de huit ans a su dépasser ses limites et celles de ses concurrents, raflant la première place avec un timing de 2’13’’, entre les mains du jockey Kieren Fox. Beauté complexeLuigi Sala, Member of the Board du White Turf, l’explique : organiser un événement sportif sur un lac gelé est complexe. Tout d’abord, les conditions climatiques changeantes peuvent impacter les courses, le lac gelé devant être en mesure de pouvoir supporter entre 2000 et 2500 tonnes (installations, chevaux, public), avec une épaisseur de glace de minimum 30 à 35 cm. Grâce à des drones et des détecteurs de chaleur, il est possible de vérifier la solidité de la glace, et de disposer des obstacles là où elle serait susceptible d’être molle, et donc dangereuse pour les chevaux et leur jockey. De plus, il faut pouvoir protéger les chevaux lors de la course en elle-même : la réverbération de la lumière ou encore les morceaux de neige gelée projetés dans les yeux peuvent être violents.  Pour le jockey, pas de différence entre le gazon et la neige. « Une course est une course », déclare Raphael Lingg, jockey arrivé à la 5ème place de la course Longines Grosser Preis von St-Moritz, avec Filou, pur-sang suisse. Par contre, les chevaux le ressentent différemment. « Certains chevaux adorent courir sur la neige, et y sont très performants, alors que sur le gazon les résultats sont moins bons. Et pour d’autres, c’est totalement le contraire, la neige et la luminosité ne leur convient pas », nous apprend Luigi Sala. Alors il faut bien choisir son cheval avant de parier dessus, connaître son parcours, son palmarès ainsi que ses compétences « tout terrain ». Une Record très à chevalGarde-temps officiel de l’événement White Turf à St-Moritz, la Record de Longines saisit en son cadran l’essence-même du sport chic et de la compétition raffinée. Tel un cheval au galop, les aiguilles des secondes courent le long du chemin de fer, passant par les index en chiffres romains ainsi qu’un guichet à 3 heure qui indique la date. Accompagnée de celles des heures et minutes, ensemble, les trois aiguilles bleuies se contrastent élégamment sur le cadran en nacre blanche, inséré dans un boîtier en acier inoxydable, serti ou non selon les goûts. En son cœur bat un étalon certifié COSC, mouvement mécanique à remontage automatique qui offre une réserve de marche de 64 heures, grâce à une fréquence de 25'200 alternances par heure. Le label « CHRONOMETER » accompagne le logo de Longines sur le cadran, affirmant l’excellence horlogère de la maison de Saint-Imier. Quatre tailles de boîtier sont disponibles, à allier avec divers cadrans existants, le tout à apposer sur un bracelet en acier inoxydable ou en cuir d’alligator, noir ou brun, pour une touche plus rétro. Nouveau cheval de bataille de la marque depuis 2017, la Record a de quoi devenir emblématique, et intemporelle.  www.longines.ch

Isabelle Guignet 2019-02-18 08:56:08
Helvet.swiss - Ski très alpin au Matterhorn – ski paradise

Ski très alpin au Matterhorn

Il y a d’abord le village, son authenticité, sa sérénité, l’absence de voitures, la qualité de ses infrastructures. Il y a l’iconique Cervin, qui règne en maître sur ce coin de vallée. Et toutes ces montagnes qui l’accompagnent, dessinant la plus forte concentration de hauts sommets des Alpes : pas moins de trente-huit 4’000 m dans le viseur.Il y a bien sûr le domaine du Matterhorn ski paradise : 145 pistes de tous niveaux s’étirant entre la Suisse et l’Italie, sur 360 km — dont les trois quarts sur glacier ou sécurisés par des canons à neige en cas de défaillance météo. Difficile de parcourir l’intégralité en un jour, il faut choisir : secteurs du Rothorn ou du Gornergrat, emblématique Matterhorn glacier paradise ouvrant la porte au Theodulgletscher (où l’on skie même en été !), ou bascule vers le vaste écheveau des pistes italiennes côté Breuil-Cervinia ou Valtournenche, tournées au soleil du sud. En tout, 146 ha de neige damée, répartis en 23 % de pistes bleues, 68 % de rouges et 9 % de noires. Plus un snowpark et le parc Wolli (avec tapis roulant) pour les enfants, à Sunnegga.Il y a la manière de s’y rendre. Zermatt, c’est la garantie de remontées mécaniques récentes de très haute qualité (où l’on fait rarement la queue), à l’image de la toute nouvelle télécabine tricâble reliant le Trockener Steg (2’939 m) au Petit Matterhorn (3’883 m), qui double depuis le début de l’hiver la liaison historique. Voilà une installation spectaculaire, rapide, panoramique, d’une stabilité à toute épreuve bien qu’elle repose seulement sur trois piliers ! Mais si la technologie est reine à Zermatt, la tradition n’est pas oubliée et le forfait comprend aussi la montée au Gornergrat (3’089 m) par le petit train rouge à crémaillère inauguré en 1898 ! Trente-trois minutes de bonheur avec, dans le viseur, le Cervin, puis le long fleuve gelé du Gornergratgletscher, le second plus long glacier du pays (12,2 km). So Swiss.Il y a enfin les runs qui construisent la légende, à commencer par celui qui relie le Petit Matterhorn au cœur de Zermatt (jusqu’à 25 km de ski non-stop pour 2’263 m de dénivelé !). En chemin : un panorama époustouflant sur le Cervin, notamment depuis les pistes Sandiger Boden (n° 63) et Matterhorn (n° 69), au plus près de la montagne. À l’opposé, le run dévalant jusqu’à Valtournenche par la Reine Blanche s’étire sur 20 km. Pour les plus émérites, la Pista Nera del Cervino (n° 59), au pied de la face sud de la montagne, ne manque pas de piquant, avec des passages tutoyant les 65°. Autre temps fort, accessible au plus grand nombre : une descente « First Track » entre le Trockener Steg et Furi, proposée tout au long de la saison, chaque mercredi et vendredi à partir de 7h40, avant l’ouverture du domaine au public. La sensation garantie d’avoir les montagnes rien que pour soi. www.matterhornparadise.ch/fr

Daniel Bauchervez 2019-01-24 07:00:14
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